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BIENTÔT JUGES

    Fusillade de la Roseraie. C’est devant la cour d’Assises du Maine-et-Loire que comparaissent les deux accusés de la fusillade qui s’était produite en mars 2008 dans le quartier angevin de la Roseraie. Un coup de feu lié à une histoire d’argent. Une version que conteste le policier coordonateur des investigations « Les stups, ça me semble être la raison la plus probable de cette fusillade. Plus que cette histoire de voiture ».

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    Il a longtemps nié… Place aux aveux. Sans dénoncer ses complices, Loïc Puizon a reconnu sa participation au braquage de la bijouterie « Tag Heuer » de Genève. Il comparait devant les Jeux de roulette Assises du Rhône, mais l’homme risque gros. Les faits pour lesquels il est jugé se sont produits moins d’un an après sa libération conditionnelle. Il avait écopé de 8 ans de réclusion pour le braquage d’un autre magasin en 2002.

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    Une nourrice sur le banc des accusés. Jaswinder Singh, 24 ans, comparaît devant la cour d”assises de Pontoise pour violences sur mineur de 15 ans ayant entraîné la mort sans intention de la donner et pour violences volontaires sur mineur de 15 ans. Cette dernière est accusée d”avoir causé la mort d”un enfant de 14 mois dont elle avait la garde et d”avoir maltraité la sœur ainée agée de deux ans et demi. La nourrice encourt 20 ans de prison.

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    Un dénouement proche. Il avait été condamné à trente ans de réclusion criminelle pour le meurtre d’un gendarme, le ferrailleur est jugé en appel à Reims. Le militaire avait été percuté en 2007 lors d’un contrôle routier.

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    Johanna Amselem

    Rédactrice en Chef de INTIME CONVICTION

    INTRIGUES

    SPECIAL CONJOINTS

    DISTRIBUTION DE PEINE

    ·         18 ans

    TOUR DE FRANCE DES COURS

    Réunion

    AP PierreAntoine Souchard

    Cinq hommes considérés comme proches de la mouvance islamiste radicale seront jugés à partir de lundi par la cour d’assises spéciale de Paris pour “vol avec armes en bande organisée” et “financement du terrorisme”. Ils sont soupçonnés d’avoir organisé une fausse prise d’otage d’un employé de la Brink’s en mars 2004 qui aurait en fait servi à dérober plus d’un million d’euros pour financer un mouvement terroriste marocain.

    Le procès d’Hassan Baouchi, des frères Zinedine et Djamel Khalid, de Fred Gustave et Abdelnasser Benyoussef doit se poursuivre jusqu’au 2 juillet. En matière de terrorisme, la cour d’assises est exclusivement composée de magistrats. Si les deux premiers accusés sont en détention provisoire depuis 2004, les deux autres sont libres et le cinquième est emprisonné en Algérie où il a été interpellé avec des billets provenant de ce vol.

    L’affaire a débuté le 1er mars 2004 lorsque Hassan Baouchi, un ancien employé de la Brink’s chargé de la maintenance des distributeurs de billets, appelle son employeur depuis les locaux d’une agence de la Société générale au Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis) où il dit avoir été enfermé.

    Aux enquêteurs, il explique avoir été agressé vers 2h du matin dans sa voiture personnelle devant la gare de Drancy et enlevé par quatre personnes armées. Trois des malfaiteurs le forcent à leur remettre les fonds de trois distributeurs de trois agences. Plus d’un million d’euros seront dérobés.

    Une histoire à laquelle ne croient guère les policiers, les employés de la Brink’s disposant de nombreux moyens pour donner l’alerte. C’est un proche de la famille Baouchi, Fred Gustave, un Antillais converti à l’Islam, gérant de la mosquée d’Aulnay-sous-Bois, qui a révélera l’affaire aux enquêteurs en novembre 2004.

    Arrêté, Hassan Baouchi reconnaîtra les faits. Les fonds dérobés auraient servi à financer le Groupe islamique combattant marocain (GICM) pour des actions à l’étranger. Hassan Baouchi est le frère de Mustapha Baouchi, chef présumé de la cellule française du GICM démantelée en avril 2004.

    Quelques jours après l’incarcération de Baouchi, Zinedine Khalid et son frère Djamel seront mis en examen et écroués pour leur participation à ce faux braquage. Zinedine Khalid a déjà écopé de dix ans ferme dans l’affaire des filières tchétchènes. Ce djihadiste présumé a effectué plusieurs voyages en Géorgie et dans le Caucase. Leur autre frère, Redouane, fait partie des six Français qui avaient été arrêtés en Afghanistan et transférés sur la base américaine de Guantanamo.

    Mustapha Baouchi a été condamné le 11 juillet 2007 par le tribunal correctionnel de Paris à une peine de dix ans d’emprisonnement et une interdiction définitive du territoire français pour avoir monté un réseau de soutien logistique et financier aux auteurs des attentats de Casablanca de mai 2003. AP

    AP

    Un ex-lieutenant du parrain marseillais Francis Le Belge est jugé depuis mardi matin devant la cour d’assises des Bouches-du-Rhône pour le meurtre d’un bijoutier. 

    Kirkor Isci, un commerçant de 46 ans, avait été abattu le 17 février 2006 au matin, alors qu’il venait d’ouvrir sa bijouterie de la rue de La Palud, en plein centre-ville de Marseille.

    La communauté turque, à laquelle appartenait la victime, s’était rapidement mobilisée pour retrouver les auteurs de ce crime. La police judiciaire avait pour sa part mis en place un numéro vert pour recueillir les témoignages et la mobilisation générale allait porter ses fruits.

    Trois petits truands allaient être désignés comme les auteurs présumés, mais aussi un quatrième homme, désigné comme le tireur, une figure locale, fichée au grand banditisme, Noël Mariotti, en fuite depuis sa condamnation dans une autre affaire à la réclusion criminelle à perpétuité, et ex-lieutenant de Francis Vanverberghe, dit Francis Le Belge, l’ex-parrain marseillais abattu dans un PMU de la région parsienne le 27 septembre 2000.

    Selon les auteurs présumés, le coup serait “parti accidentellement”, Mariotti étant seulement en quête d’argent pour financer sa “cavale”.

    Le procès dure quatre jours. Le verdict est attendu vendredi soir. Les malfaiteurs encourent trente ans de réclusion criminelle. AP

    Reuters

    Le fils aîné de Philippe de Villiers a été renvoyé en cour d’assises pour “viols” sur son jeune frère en 1995 et 1996, aapprend-on mardi auprès de Me Jean-Marc Fedida, avocat du plaignant.

    La décision, révélée par Lepoint.fr, a été rendue la semaine dernière par un juge d’instruction de Versailles, contre l’avis du parquet qui demandait un non-lieu, a précisé l’avocat.

    La procédure fait suite à une plainte du fils cadet du président du conseil général de Vendée, faisant état de crimes qui auraient été commis au domicile familial par l’aîné de la fratrie qui compte au total sept enfants.

    Son frère avait dans un premier temps retiré ses accusations, expliquant qu’il souhaitait une réconciliation familiale. Il est finalement revenu sur cette rétractation et a réaffirmé ses accusations.

    Philippe de Villiers, président du Mouvement la France (MPF), qui a passé une alliance avec l’UMP aux dernières élections régionales, avait dénoncé au début de l’affaire en 2006 une “manipulation politique ignominieuse”.

    Le dirigeant souverainiste voyait dans la procédure un montage politique destiné à l’empêcher de se présenter à l’élection présidentielle de 2007.

    Thierry Lévêque, édité par Yves Clarisse