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La Cour suprême du Pakistan a suspendu mardi un précédent jugement qui interdisait au principal leader de l’opposition et ancien Premier ministre Nawaz Sharif de se présenter à une quelconque élection, a annoncé son avocat.

Depuis qu’il est rentré au Pakistan en novembre 2007 après sept années d’exil pour échapper à une condamnation à la prison à vie notamment pour des détournements de fonds et trahison, M. Sharif, chef du premier parti d’opposition, la Ligue Musulmane du Pakistan-Nawaz (PML-N), était resté inéligible.

“La Cour a décidé que le jugement qui rendait inéligibles Nawaz Sharif et (son frère) Shahbaz Sharif était suspendu”, a déclaré à la presse Ashtar Ausaf, l’un des avocats des frères Sharif, devant la Cour suprême à Islamabad. Un jugement de la même Cour, le 25 février, qui maintenait pour l’ex-Premier ministre, l’interdiction de se présenter à une élection avait déclenché de grandes manifestations dans le pays en mars, traduisant le mécontentement dans le pays à l’encontre de l’actuel gouvernement du président Asif Ali Zardari. (belga/mb)

26/05/09 12h49
France 24

Le romancier franco-turc Nedim Gürsel a assisté à sa deuxième audience devant le tribunal de grande instance d’Istanbul. Il s’est défendu d’avoir insulté l’islam et incité à la haine religieuse dans son dernier livre, “Les filles d’Allah”.

Nedim Gürsel, romancier franco-turc, s’est présenté pour la seconde fois mardi devant le tribunal d’Istanbul, où il comparaît pour insulte contre l’islam et incitation à la haine religieuse dans son dernier roman “Les filles d’Allah”.

“Il n’y a aucune phrase dans ce livre qui insulte l’islam, se défend l’écrivain. Les phrases de mon roman ont été détournées et manipulées par l’accusation.” Dans son livre, Nedim Gürsel raconte de façon romancée la vie du Prophète.

Ce procès, s’allongeant à une longue liste d’écrivains et d’intellectuels poursuivis par la justice turque, soulève une fois de plus la question de la liberté d’expression et de l’intégration du pays à l’Union européenne.

Le romancier encourt de six mois à un an de prison. Le procureur a d’ores et déjà demandé son acquittement, estimant que rien, dans le roman de Gürsel, ne mettait en danger l’ordre public.

“Nous espérons l’aquittement, déclare Nedim Gürsel. Mais ce qui est vraiment angoissant, c’est le rapport qu’a fait contre moi le Directoire des Affaires religieuses”.

L’audience a été reportée une heure après son ouverture. Le procès ne devrait pas connaître d’issue avant au moins un mois.

http://www.france24.com/fr/sites/all/themes/france24/images/logo_france24_small.gif03 juin 2009

http://www.france24.com/files_fr/story/Hafiz-Saeed-m.jpg

Fondateur d’une ONG soupçonnée d’être liée au groupe terroriste pakistanais accusé par l’Inde d’être derrière les attentats de Bombay, Hafiz Saeed (photo) a été libéré mardi par la Haute cour de justice. Au grand dam de New Delhi…

“Notre organisation est une organisation d’entraide. Cette décision démontre que nous n’avons rien à voir avec le terrorisme.” Yahya Mujaghid, le porte-parole du Jamaat-ud-Dawa, a de quoi être satisfait : Hafiz Saeed, le fondateur de cette ONG caritative pakistanaise soupçonnée d’être proche d’un mouvement terroriste, le Lashkar-e-Taïba, a été libéré mardi par la Haute cour de justice de Lahore.

Depuis le mois de décembre, Hafiz Saeed était assigné à résidence. La mesure avait été prise après les attentats de Bombay, l’Inde accusant le Lashkar-e-Taïba d’être impliqué dans l’attaque qui a fait 166 morts en novembre dernier. La Haute cour a toutefois estimé que les preuves justifiant sa détention étaient insuffisantes.

Camp d’entraînement

Libre, Hafiz Saeed n’en reste pas moins un personnage controversé. Et pour cause : en 1987, il co-fonde le Jamaat-ud-Dawa avec Abdullah Azzam, un proche d’Oussama Ben Laden. L’organisation développe alors un réseau d’écoles, d’hôpitaux et une université à Muridke, près de Lahore.

Deux ans plus tard, Saeed crée le Lashkar-e-Taïba. Selon plusieurs experts, des étudiants du campus de Muridke auraient été envoyés dans des camps d’entraînement militaire du Lashkar.

Le seul survivant du commando des attentats de Bombay, Amir Qasab, a avoué qu’il avait fait partie du Jamaat-ud-Dawa avant d’aller dans un camp du Lashkar, dans le nord-ouest du Pakistan. C’est la raison pour laquelle Hafiz Saeed est aujourd’hui considéré comme le suspect numéro un des attentats de Bombay.

Une fois la décision de la Haute cour révélée, l’Inde n’a pas manqué d’exprimer sa déception. Son ministre de l’Intérieur, Palaniappan Chidambaram, a ainsi déclaré que “le Pakistan ne fait pas preuve du sérieux et de l’engagement nécessaires pour traduire devant la justice ceux qui ont perpétré l’attentat de Bombay”

PHNOM PENH (AFP) — Le tribunal spécial cambodgien parrainé par l’ONU et chargé de juger d’ex-responsables Khmers rouges a averti jeudi l’avocat français Jacques Vergès qu’il pourrait être écarté du procès s’il continuait à faire de l’obstruction.

Me Vergès a reçu cet avertissement en liaison avec une audience le mois dernier de demande de mise en liberté de son client, l’ancien chef d’Etat cambodgien Khieu Samphan, au cours de laquelle les juges avaient empêché l’avocat de soulever des accusations de corruption à l’encontre de la Cour.

Jacques Vergès avait affirmé que les accusations selon lesquelles des employés du tribunal auraient été forcés de verser des pots-de-vin pour obtenir ou garder leur emploi avaient miné l’autorité de la Cour et il avait aussi mentionné des remarques du Premier ministre cambodgien Hun Sen affirmant qu’il préférait voir le tribunal échouer plutôt qu’élargir la liste des suspects.

L’avertissement jeudi de la Cour qualifie les affirmations de l’avocat de “non prouvées” et son langage “d’abusif et d’insultant”.

Ces accusations “ne peuvent être tolérées” par le tribunal qui “a le devoir” de “préserver le décorum et la dignité nécessaires” à la bonne tenue des débats, indique l’avertissement qui accuse également Me Vergès de retarder sans cesse le processus.

Lors d’une audience le mois dernier, l’avocat avait notamment affirmé au tribunal: “Je resterai silencieux parce que (Hun Sen) qui vous accueille a déclaré publiquement qu’il souhaite votre départ, faisant de vous des squatteurs, au sens moral du terme”.

La Cour avait déjà délivré un avertissement à Jacques Vergès en avril 2008 lorsqu’il était sorti de ses gonds en affirmant que “toute la procédure” contre Khieu Samphan était “nulle” au motif que le dossier n’avait pas été intégralement traduit en français.

Le procès de Kaing Guek Eav, alias “Douch”, ancien chef de la principale prison du régime ultra-communiste des Khmers rouges (1975-1979), a débuté en février, mais aucune date n’a été fixée pour la comparution de quatre autres accusés, dont Khieu Samphan.

Jacques Vergès et Khieu Samphan, qui a étudié en France, s’étaient connus dans les années 1950 à Paris où ils fréquentaient tous deux les cercles marxisants du mouvement anti-colonialiste.

Copyright © 2009 AFP. Tous droits réservés.

REUTERS |

Par Aung Hla Tun

RANGOUN (Reuters) – La junte militaire birmane a ouvert le procès d’Aung San Suu Kyi à une poignée de journalistes et diplomates, pour tenter d’apaiser le tollé international face aux poursuites engagées contre l’opposante.

Les ambassades ont été informées qu’elles pourraient envoyer un diplomate à l’audience, qui se déroule à l’intérieur de la prison Insein de Rangoun. Suu Kyi, inculpée d’infraction aux conditions de son assignation à résidence, risque jusqu’à cinq ans de prison.

Plusieurs journalistes travaillant pour des médias locaux ou étrangers ont également été prévenus qu’ils pourraient suivre les débats à partir de la mi-journée, selon le secrétaire du club des correspondants étrangers de Birmanie.

“Ils semblent vouloir améliorer l’image du procès”, a déclaré un diplomate asiatique, après avoir été contacté par le ministère des Affaires étrangères.

Le procès d’Aung San Suu Kyi, icône de la lutte pour la démocratisation de la Birmanie, un pays aux mains des militaires depuis plus de quarante ans, a été largement condamné par les puissances occidentales qui menacent d’imposer de nouvelles sanctions.

Les diplomates étrangers étaient interdits d’accès à son procès depuis son ouverture lundi, une “provocation scandaleuse” selon les mots du chef de la diplomatie française Bernard Kouchner.

L’Association des pays d’Asie du Sud-Est (Asean), dérogeant à sa règle habituelle de non-ingérence, a souligné mardi que ce procès mettait en jeu “l’honneur et la crédibilité” de la Birmanie, qui est l’un de ses pays membres.

PRÉTEXTE

Le régime militaire a fait la sourde oreille aux appels de la communauté internationale qui voit dans ce procès un nouveau moyen de garder Suu Kyi, 63 ans, en détention alors que son assignation à résidence devait prendre fin le 27 mai.

La lauréate du Nobel de la paix 1991 est accusée d’avoir laissé un ressortissant américain de 53 ans, John Yettaw, pénétrer à son domicile le 3 mai dernier après avoir traversé à la nage le lac qui borde la résidence de l’opposante.

Les avocats de Suu Kyi arguent que cette dernière n’a violé aucune loi puisque Yettaw s’est invité chez elle de sa propre initiative.

La junte est soupçonnée de chercher un prétexte pour maintenir Suu Kyi en détention et l’empêcher de conduire son parti, la Ligue nationale pour la démocratie, lors des élections générales de l’année prochaine.

L’opposante, qui est âgée de 63 ans, a passé 13 des 19 dernières années en détention et a récemment été soignée pour hypotension et déshydratation.

Nyan Win, membre de l’équipe d’avocats de Suu Kyi et responsable de la LND, a déclaré mardi que le régime accélérait les auditions des 22 témoins présentés par l’accusation et pourrait achever le procès la semaine prochaine.

Version française Jean-Stéphane Brosse

Bangkok, Florence Compain

Le portrait d'Aung San Suu Kyi, brandi lors d'une manifestation contre le régime birman, lundi à Bangkok, devant l'ambassade de Birmanie.
Le portrait d’Aung San Suu Kyi, brandi lors d’une manifestation contre le régime birman, lundi à Bangkok, devant l’ambassade de Birmanie. Crédits photo : AP

Les audiences à huis clos ont débuté lundi sous haute surveillance : les généraux à la tête du régime veulent exclure l’opposante avant un scrutin joué d’avance l’an prochain.

Des centaines de soldats en tenue de combat pointent leurs baïonnettes vers les passants. La milice Swan Arr Shin fait claquer ses cannes de bambou pour arrêter chaque véhicule alors que barrières et barbelés interdisent tous les accès à la sinistre prison d’Insein, dans les faubourgs nord de Rangoun. Le procès d’Aung San Suu Kyi, icône du combat démocratique en Birmanie, s’est ouvert lundi sous haute sécurité.

Dans cette dictature aussi sanglante qu’ubuesque, le chef d’accusation ne doit pas surprendre : Aung San Suu Kyi risque cinq ans de prison car un Américain illuminé s’est introduit dans son domicile au début du mois. L’opposante, dont l’ordre d’assignation expirait théoriquement le 27 mai, a immédiatement mesuré l’ampleur des conséquences de la présence de cet intrus chez elle et lui a demandé, selon son avocat, de s’en aller. Mais «elle a eu pitié de cet homme, car il avait des crampes aux jambes après avoir traversé le lac. C’est la raison pour laquelle elle l’a autorisé à rester».

«Un caillou dans la botte des généraux»

De ce procès à huis clos, les informations filtrent difficilement. On sait simplement que 22 témoins à charge, dont des officiers de police, seront appelés à la barre et que deux des avocats de la dissidente ont été démis du barreau jeudi, jour de son arrestation. Soe Aung, porte-parole d’une coalition d’organisations d’opposition en exil en Thaïlande, explique l’acharnement des généraux sur le Prix Nobel de la paix, privé de liberté pendant plus de 13 des 19 dernières années, et dont l’état de santé s’est récemment dégradé : «Aveuglés par leur propre ignorance, les généraux ont sous-estimé Aung San Suu Kyi à deux reprises. Aujourd’hui, ils en ont peur.»

Après avoir réprimé dans le sang les manifestations prodémocratiques de 1988, arrêté des milliers d’opposants et muselé Aung San Suu Kyi, les généraux se croient assez puissants pour organiser des élections. Leur stupeur est totale quand le 27 mai 1990, son parti l’emporte haut la main. En 2002, ils estiment que leur prisonnière, après huit ans d’assignation à résidence, a sombré dans l’oubli. Mais sitôt sa liberté de mouvement partiellement retrouvée, elle reprend ses activités militantes et des foules extatiques se pressent autour d’elle. Aung San Suu Kyi est «un caillou dans la botte des généraux», comme elle le confiait au Figaro en 1999 dans un de ses rares moments de semi-liberté. Pour organiser l’an prochain des élections sous son contrôle rigide, le chef de la junte, le généralissime Than Shwe, veut se débarrasser du gravillon.

Ce procès visant à l’exclure du paysage politique n’a pas provoqué un tollé général. Si le président américain, Obama, a reconduit les sanctions contre le régime et l’Union européenne s’est indignée, la Chine et l’Inde, qui se disputent l’accès aux ressources naturelles de leur voisin, sont restées muettes. Et l’Association des pays d’Asie du Sud-Est n’a que mollement condamné. Celle qui tient «la pureté de l’esprit» pour «sa plus haute aspiration» est bien seule dans son combat.

» Le plaidoyer de Carla Sarkozy pour Aung San Suu Kyi

» EN IMAGES – Aung San Suu Kyi, la Dame courage de Rangoon

NOUVELOBS.COM |

La lauréate du prix Nobel de la paix risque cinq ans d’emprisonnement pour avoir, selon le pouvoir birman, hébergé un Américain alors qu’elle était assignée à résidence.

Lors d'une manifestation de soutien (AFP)

Lors d’une manifestation de soutien (AFP)

Le procès à huis clos de la dirigeante de l’opposition birmane Aung San Suu Kyi s’est ouvert lundi 18 mai dans une prison au nord de Rangoun où elle est jugée pour avoir laissé un Américain séjourner chez elle en violation des restrictions liées à son assignation à résidence. Son avocat a assuré qu’elle était innocente des accusations portées contre elle par la junte au pouvoir.
La lauréate du prix Nobel de la paix, âgée de 63 ans, risque cinq ans d’emprisonnement pour avoir, selon le pouvoir birman, hébergé chez elle un Américain qui s’est introduit dans sa résidence après avoir traversé à la nage un lac jouxtant la propriété. L’arrestation jeudi de l’opposante et son placement en détention ont déclenché une tempête dans la communauté internationale, qui demande sa libération.

Elle “n’a commis aucun crime”

Le ressortissant américain, John William Yettaw, a été arrêté jeudi et sera également jugé lundi à la prison d’Insein, à Rangoon, où tous deux sont détenus avec deux femmes appartenant à l’entourage d’Aung San Suu Kyi.
La lauréate du prix Nobel de la paix clamera son innocence et affirmera qu’elle “n’a commis aucun crime“, a répété lundi son avocat, Kyi Win. “Elle a eu pitié de cet homme car il avait des crampes aux jambes après avoir traversé le lac”, a-t-il dit, ajoutant: “C’est la raison pour laquelle elle l’a autorisée à rester”.
“Il est très clair qu’il n’y a pas eu de violation des conditions” de son assignation à résidence, a déclaré Kyi Win. Elle “a raconté les faits à partir du moment où ce type (Yettaw) est entré dans la maison, et comment elle lui a demandé de quitter la maison”, a expliqué Kyi Win. Il a ajouté qu’après avoir entendu sa version, il lui avait semblé évident qu’elle n’avait pas violé les termes de son assignation à résidence.

Sécurité renforcée

Tôt lundi matin, les forces de sécurité birmanes ont renforcé les mesures de sécurité autour de la prison d’Insein. Des barrières et des barbelés ont été érigés pour bloquer tous les accès.
Néanmoins, des dizaines de sympathisants de l’opposition se sont rassemblés près de l’établissement pénitentiaire, autour duquel des policiers armés et en tenue anti-émeutes se tenaient prêts à intervenir.
“Des ambassadeurs de l’UE se sont rendus à la prison d’Insein, mais on ne les a pas laissés passer, et ils ont été obligés de faire demi-tour”, a déclaré un diplomate, en rappelant que “dans un état de droit, les audiences judiciaires sont publiques”.

Excentrique

On ignore encore la raison exacte pour laquelle le mormon John William Yettaw s’est rendu chez Aung San Suu Kyi. Son épouse, Betty Yettaw, a qualifié son mari d’excentrique, mais de défenseur de la paix et d’homme “pas du tout politisé”.
D’après son ex-femme Yvonne Yettaw, il s’était rendu en Asie pour travailler sur un article ayant pour thème le pardon. Elle a aussi affirmé qu’il était mormon, mais qu’il était peu probable qu’il soit allé en Asie du Sud-Est pour faire du prosélytisme ou pour convertir la prix Nobel de la paix.
Par ailleurs, Tin Myo Win, le médecin personnel de l’opposante, qui avait été emmené vendredi par la police, venue le chercher à son domicile, a pu rentrer chez lui, selon un membre de sa famille. “Il va bien”, a-t-il dit sous couvert d’anonymat par crainte de représailles.

Fin d’assignation

On ignore les raisons pour lesquelles le médecin a été arrêté. Un porte-parole de la Ligue nationale pour la démocratie (LND) d’Aung San Suu Kyi, avait déclaré qu’il était possible que l’interpellation soit liée au ressortissant américain, qualifié d’“imbécile” par le mouvement pro-démocratique.
L’assignation à résidence d’Aung Suu Kyi était censée prendre fin le 27 mai au bout de six ans. L’opposante a passé plus de 13 de ces 19 dernières années assignée à résidence.
(Nouvelobs.com avec AP et AFP)

par Harold Thibault (Aujourd’hui la Chine)

Le procès dont l’issue devrait déterminer qui héritera de la fortune de Nina Wang Kung Yu-sum, femme la plus riche d’Asie et personnage haut en couleurs, vient de s’ouvrir et passionne déjà les médias hongkongais.Afficher l'image La statue de Nina Wang rappelle la vie de cette femme qui ne laissa pas les hongkongais indifférents

Nina Wang, décédée en avril 2007 d’un cancer, à l’âge de 69 ans, avait laissé derrière elle une fortune estimée entre 6,5 et 13 milliards de dollars américains, héritée de son mari, le fondateur de Chinachem un empire de l’immobilier à Hong Kong. La justice devra déterminer si Mme Wang a souhaité léguer l’intégralité de son pécule à la Fondation caritative Chinachem, gérée par son frère et ses soeurs, ou à son conseiller personnel en feng shui.

S’étant vue diagnostiquer un cancer 2004, Nina Wang était devenue encore un peu plus superstitieuse et aurait eu recours aux services de Tony Chan Chun-chuen, un homme d’affaires, pour organiser sa vie autour des principes du feng shui, art chinois de l’harmonie des énergies.

Tony Chan revendique l’ensemble de l’héritage. Selon lui, Nina Wang a signé en 2006 un testament par lequel elle lui cédait l’intégralité de sa fortune. Mais un autre testament, datant de 2002, attribue ses milliards à la Fondation caritative de Chinachem. Les avocats de cette dernière ont tenté de convaincre dès l’ouverture du procès de l’absence de valeur juridique du document présenté par Tony Chan. Selon eux, Mme Wang, déjà malade en 2006, n’aurait pas pu signer un tel acte. Il s’agirait plutôt d’un élément utilisé lors d’une “cérémonie de prolongation de vie” orchestrée par Tony Chan.

Les liens de Tony Chan et de Nina Wang devraient également être discutés dans les moindres détails. Tony Chan prétend avoir eu une longue relation avec Mme Wang et avoir essayé d’avoir un enfant avec elle. L’existence d’une relation pourrait légitimer ses prétentions à l’héritage et donner plus de sens au testament qu’il présente à la Cour. Mais pour les avocats de la Fondation Chinachem, Chan a déjà bien assez gagné avec les 2 milliards de dollars hongkongais qu’il aurait reçu en contrepartie de ses conseils en feng shui.

L’affaire ne devrait pas manquer de rebondissements et de révélations sur la vie de Nina Wang, ce personnage qui a longtemps intrigué les hongkongais. Dans l’ancienne colonie britannique, elle était connue pour son look – deux nattes de jeune fille et des jupes courtes très colorées – immortalisé par une statue devant le siège de Chinachem. Elle était également célèbre pour son mode de vie frugal, contrastant avec sa richesse hors-normes. Mme Wang s’habillait dans des boutiques populaires, demandait à emporter les assiettes à moitié pleines à la fin de repas dans les restaurants les plus chers de la planète et était adepte de l’enseigne Mc Donald’s.

Mercredi 13 mai, au troisième jour des audiences d’un procès qui devrait durer 8 semaines, Heng Kim Thiam, un témoin de Chinachem, a expliqué à la Cour que Nina Wang regrettait de ne pas s’être vue remettre le Prix Nobel de la paix. Selon lui, Mme Wang avait joué de son influence pour inciter le gouvernement de la République Populaire de Chine et le dalaï lama à entamer des discussions. Il n’a pas su préciser si ses efforts avaient été couronnés de succès.

Les médias de la Région administrative spéciale n’ont pas manqué de souligner que cette guerre juridique pour l’empire Chinachem en rappelle étrangement une précédente. En 1999, neuf ans après son second enlèvement, Teddy Wang, le mari de Nina et fondateur de Chinachem, avait été déclaré mort sans que son corps soit retrouvé.

Le beau-père de Nina Wang prétendait également à l’héritage et avait insisté pour que la justice reconnaisse la mort du milliardaire, pour que soit ouverte sa succession. S’en était suivi un feuilleton judiciaire à rebondissements. Il avait alors fallu que celle que Hong Kong surnommait “Little Sweetie” bataille jusqu’en 2005 devant les tribunaux pour devenir la femme la plus riche d’Asie.


SEOUL – Le procès des deux journalistes américaines arrêtées en Corée du Nord le 17 mars dernier aura lieu le 4 juin, a annoncé jeudi la presse officelle du régime.

“Le tribunal central de la République populaire démocratique de Corée a décidé de juger les deux journalistes le 4 juin”, indique une dépêche de l’agence officielle KCNA, reçue à Séoul.

L’Américano-Coréenne Euna Lee et la Sino-Américaine Laura Ling, qui travaillent toutes deux pour la chaîne de télévision californienne Current TV, ont été arrêtées pour avoir, selon Pyongyang, pénétré illégalement sur le territoire du pays.

Les médias d’Etat nord-coréens ont affirmé fin mars que Pyongyang disposait d’assez de preuves pour les inculper “d’entrée illégale” dans le pays et “d’actes hostiles” envers le régime.

Elles risquent jusqu’à 10 ans de travaux forcés, selon Reporters sans frontières (RSF), alors qu’Amnesty International a récemment douté que les deux journalistes bénéficient d’un procès équitable “étant donné le manque absolu d’indépendance ou de transparence du système judiciaire”.

Selon des experts, le régime stalinien devrait utiliser les deux journalistes comme monnaie d’échange pour faire pression sur Washington et pousser la nouvelle administration à des discussions directes.

La Corée du Nord s’est retirée à la mi-avril des négociations à six pays (Etats-Unis, les deux Corées, Chine, Japon et Russie) sur l’abandon de son programme nucléaire en échange d’une aide énergétique après avoir été condamnée par le Conseil de sécurité de l’ONU pour le lancement le 5 avril.

Pyongyang affirme que ce lancement “pacifique” a permis de placer en orbite un satellite de télécommunications. Mais Washington, Tokyo et Séoul y ont vu un lancement de missile à longue portée en contravention d’une résolution de l’ONU de 2006 interdisant à Pyongyang tout essai nucléaire ou tir de missile.

Après sa condamnation à l’ONU, le Nord a également annoncé l’arrêt de sa coopération avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et la réactivation de ses installations nucléaires.

Le régime communiste a en outre menacé d’effectuer un second essai nucléaire, après celui de 2006, et de nouveaux tirs balistiques si le Conseil de sécurité de l’ONU ne s’excusait pas.

(©AFP / 14 mai 2009 04h46)

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L’Arabie Saoudite, «  es-saoudia » ou la saoudie, dont la constitution du pays se fonde sur le Coran et la Sunna, pratique une interprétation normale des justes lois islamiques de l’Islam  salafiste, qui est la  forme de l’islam la plus authentique. Le Royaume prescrit la peine de mort pour l’homicide, le viol, le vol à main armée, le trafic de drogue, la sorcellerie, l’adultère, la sodomie, l’homosexualité, le vol sur autoroute, le sabotage, et l’apostasie (renoncement à l’Islam). La seule chose qui me gêne vraiment dans ce programme,  que je verrait assez bien être appliqué dans nos belles banlieues, (Vous vous rendez compte de la place qu’il y aurait dans nos prisons ? Non, moi, c’est l’apostasie et l’ anti judéo Christianisme et l’antisémitisme du « Royaume » qui me gêne vraiment, après s’ il on envie de frapper leurs moukères ou de les couper en rondelles, ce sont les leurs et ils sont chez eux, c’ est le fameux droit des peuples à disposer d’ eux-mêmes !

L’Arabie Saoudite est néanmoins l’un des pays qui exécute le plus dans le monde, aussi bien en termes absolus qu’en pourcentage de sa population : entre 1980 et 2002, environ 1500 personnes ont été exécutées, avec un record de 191 exécutions en 1995.

Une très grande partie des condamnations à mort concerne des personnes accusées de trafic de drogue. Mais depuis septembre 2005, l’Arabie Saoudite a modifié la loi dans ce domaine, et a permis aux juges d’utiliser leur pouvoir discrétionnaire pour décider de prononcer une peine de prison au lieu de la peine capitale. Les personnes accusées de trafic et de production de drogue risquent désormais un maximum de 15 ans de prison, 50 coups de fouet, et une amende minimum de 100 000 rials saoudiens, soit plus de 26 000 dollars.

Près des deux tiers des personnes exécutées sont des étrangers. Beaucoup d’exécutions sont infligées pour des homicides et des viols, mais un bon nombre de délits non violents restent punis par la décapitation : c’est le cas notamment de l’apostasie, de la sorcellerie, et des délits touchant à l’usage de la drogue.

La « justice » musulmane du Royaume est particulièrement intransigeante avec les travailleurs étrangers ( Chez nous on dit sans papiers), et notamment avec ceux provenant des pays pauvres et musulmans du Moyen-Orient, de l’Afrique et de l’Asie, qui représentent près d’un quart de la population saoudienne. Attention toutes ces personnes doivent être musulmanes, les athées,les  personnes de confession juive, ou simplement des personnes ayant eu un visa pour Israël sur leur passeport, sont interdits de séjour dans ce pays de paix, d’ amour et de tolérance !

Les travailleurs musulmans immigrés sont plus vulnérables aux abus de leurs patrons et des autorités en cas d’arrestation, ils sont aisément abusés car forcés à signer un aveu en langue arabe, que bien souvent ils ne comprennent pas. Les sans papiers sont fréquemment torturés et plus souvent maltraités, exécutés, flagellés ou amputés que les citoyens saoudiens. Dans bien des cas, ils ne savent même pas que leur procès est terminé et qu’ils sont condamnés à mort. Les délibérations du procès se déroulent à huis clos, et les étrangers n’ont pas le droit à ne assistance consulaire. Les suppliciés peuvent comprendre ce qui leur arrive seulement au tout dernier instant, lorsqu’un grand nombre de « policiers » fait irruption dans la cellule, appelle la personne par son nom et la traîne dehors.

Ainsi, en avril 2005, six Somaliens ont été exécutés alors qu’ils ne savaient pas qu’ils avaient été condamnés à mort, et pensaient purger leur peine en attendant leur libération.

Dans le royaume wahhabite, toutes les discriminations raciales sont au rendez-vous. S’y ajoutent des comportements qui aggravent cet état de fait. Par exemple, en Arabie, les non musulmans n’ont pas le droit de célébrer leur culte et le prosélytisme est un délit sévèrement puni. Les femmes, lorsqu’elles sont domestiques, il n’est même plus question de droits, mais d’esclavage pur et simple. En  Arabie, la domestique appartient littéralement à son employeur qui confisque son passeport. Elles sont souvent une esclave sexuelle pour le maître de maison. Les rares domestiques qui ont l’audace de se plaindre se voient souvent emprisonner et inculper pour fornication. Et lorsque l’une d’entre elles est enceinte à la suite d’un viol, elle est de même arrêtée et punie par la « justice » musulmane salafiste saoudienne, sans que son employeur violeur soit poursuivi.

L’Arabie Saoudite a les mains rouges et le cœur asséché par les immondes actes de violences qu’elle encourage sur son territoire à l’égard de toutes les personnes qui entravent la loi musulmane. Dans cette politique délibérée de chasse à l’impie, aux mécréants et aux infidèles, les femmes, qu’elles soient saoudiennes ou immigrées, font l’objet d’une discrimination instituée et traditionnelle.

Des patrouilles de la « police » religieuse, les ” mutawa’een ” sillonnent les rues, questionnent les femmes accompagnées d’un homme pour s’assurer de l’identité de ce dernier, vérifient que la tenue vestimentaire stricte et antédiluvienne  imposée par la loi islamique est respectée, arrêtent les femmes qu’ils jugent en infraction, les emprisonnent, les soumettent parfois à une ” vérification de leur virginité “, les torturent, les font condamner par un système « judiciaire » corrompu et incompétent. Certaines se retrouvent rapidement devant un peloton d’exécution pour des crimes qu’elles n’ont pas commis. Comment défendre une femme devant un tribunal si les lois islamiques édictent, elles-mêmes, des pratiques discriminatoires et violentes à leur égard ? Tout est organisé pour que la justice soit rendue, au nom du Coran et de la Sunna, sans appel, sans recours, le plus rapidement possible et dans le secret le plus absolu.

Des organisations « humanitaires » dénoncent (sans vraiment y croire et sans exercer trop de pression)  l’absence, en Arabie Saoudite, de garanties aux procès. L’assistance d’un avocat avant le procès et la représentation légale en salle est régulièrement déniée aux prévenus. Pourtant, en 2002, l’Arabie Saoudite a permis pour la première fois la visite du Rapporteur Spécial de l’ONU sur l’indépendance des juges.

Un sérieux problème entrave les efforts des occidentaux pour comprendre l’Islam, qui est dû au principe islamique de la « tromperie religieuse », (al Taqqiya). Ce principe encourage les musulmans à tromper des non musulmans pour faire avancer la cause de l’Islam. Les groupes musulmans aujourd’hui en occident utilisent la dissimulation et l’omission pour donner l’impression que l’islam est une « religion de paix d’amour et de tolérance », ce qui est une fiction totale.

La « tromperie » trouve son origine dans le coran. La sourate 3:28 dit bien qu’un croyant « ne doit pas prendre pour alliés des infidèles » …à moins que ce soit pour « se protéger d’eux ».

Quel sens cela a-t-il ? C’est une expression étrange, qui pourrait être ambiguë. Allons voir les commentateurs et ce que les musulmans en disent eux-mêmes. Voyons Ibn Kathir, l’un des grands commentateurs du coran. Il est du XV° siècle, ses écrits sont toujours lus aujourd’hui, et publiés par des saoudiens. Et il écrit : « La tromperie est autorisée quand les musulmans sont vulnérables ou en position de faiblesse. Ils peuvent tromper les infidèles, faire semblant d’être amis avec eux ». Et il cite la tradition : « Nous leur sourions par devant, mais par derrière, nous les maudissons.. »

Dans le royaume des Saoud, les exécutions se produisent en public et par décapitation au sabre. Elles sont effectuées dans des cours aux abords des mosquées les plus fréquentées des principales villes du pays, après la prière du vendredi. Le condamné est conduit dans la cour, les mains liées et forcé à s’agenouiller devant le bourreau, lequel brandit une longue épée au milieu des éructations fanatiques de la foule qui hurle “Allah Akbar!” (“Dieu est grand”).

82 exécutions ont eu lieu en 2001, au moins 49 en 2002, et 52 en 2003, 38 en 2004, 82 en 2005. En 2006, le nombre d’exécutions se serait élevé à 38 selon les chiffres d’Amnesty International. En novembre 2005, on comptait 126 mineurs dans les prisons insalubres. L’Arabie Saoudite a pourtant ratifié la Convention des droits de l’Enfant de l’ONU en 1996, qui interdit la peine de mort et la prison à vie pour les personnes qui étaient mineures au moment des faits. L’Arabie Saoudite a indiqué en 2006 qu’aucune exécution de mineur n’avait été conduite depuis la ratification par le pays de la Convention des droits de l’Enfant. Rappelez vous toujours : « « Nous leur sourions par devant, mais par derrière, nous les maudissons.. » Ibn Kathir commentateur du coran.

L’Arabie Saoudite a ratifié la Convention des droits de l’Enfant et la Convention contre la torture et les traitements et punitions cruels, inhumains ou dégradants. Et ce, grâce au principe islamique de la « tromperie religieuse », (al Taqqiya).

Je sais, je sais, le MRAP, SOS Racisme, Act Up,le Gisti, RESF, le Parti communiste Français, les Socialistes, Les militants de paix pour la Palestine, expriment tous ici leur indignation, pour le sort fait aux esclaves sans papiers de Saoudie. Et Madame Royale demande pardon au nom de la France.

N. B. La mairie de Paris manifestera t’elle aussi son indignation, pour le sort fait aux sodomites et autres homosexuels au Royaume Saoudien. Rappelons ici que Paris est ville jumelle de Ryad, capitale du Royaume Saoudien ou règne les droits de l’homme, (Ne pas confondre avec les doigts de l’homme dans le Centre d’ Union Libertarien) la paix, l’amour et la Tolérance.

Cet article clos la série de : Les trois plus grands pays qui applique la peine de mort dans le monde ! Un communiste, deux musulmans !

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