Le président de la République a annoncé jeudi devant les avocats, à l”occasion du bicentenaire du rétablissement de l”ordre des avocats de Paris, qu”il ne renoncerait pas à la réforme de la Justice dont la première phase concernant la procédure pénale, notamment la suppression du juge d”instruction, semblait être gelée.

“Renoncer à ces grandes réformes, ce n”est pas très raisonnable alors même que je dois expliquer la réforme des retraites, je dois vous dire que je ne renoncerai pas à la réforme de la justice”. Une réforme, a-t-il précisé, attendue par les Français qui ne peuvent plus supporter les dysfonctionnements de la Justice.

Toutefois, le chef de l”Etat est resté vague sur le champ et les modalités d”application de la réforme. Nicolas Sarkozy n”a pas dit un mot sur la suppression du juge d”instruction, s”est contenté de souhaiter une limitation du recours à la garde vue, en hausse ces dernières années, et promis des changements sur les prisons dont “la situation ne peut pas durer”.

“Renoncer à ces grandes réformes, c”est renoncer à mon devoir, à ce que je crois au plus profond de moi-même, c”est que j”ai été élu pour faire des choses, pour avancer pas pour commenter”, a dit le président.

La réforme de la procédure pénale, annoncée par le chef de l”Etat en janvier 2008, a suscité une vive opposition au sein du monde de la justice. La première partie, qui concerne la procédure pénale, devrait être transmis avant l”été au Conseil d”Etat après une longue phase de concertation.

Quelques instants plus tôt, le bâtonnier de l”ordre des avocats de Paris, Jean Castelain, favorable à la suppression du juge d”instruction, avait émis le souhait que les avocats puissent être présent dès les premiers instants de la garde à vue.

Evoquant l”aide juridictionnelle, qui permet aux personnes les plus démunies d”avoir accès à un avocat payé par l”Etat, le bâtonnier Castelain a souhaité que “la solidarité nationale” se poursuive pour rémunérer les avocats. Le chef de l”Etat a souhaité que d””autres sources de financement que le budget de la Nation” soient étudiées De nombreuses personnes ont a l’esprit le plaisir et le plaisir qu’ils trouvent de mettre bas un pari sur la roulette en ligne . pour pallier le désengagement de l”Etat. “Dans un contexte financier difficile, je dois réduire les dépenses publiques”, a déclaré M. Sarkozy.

Le palais de Justice de Paris avait été quasiment bouclé et fermé deux heures avant l”arrivée du chef de l”Etat. AP

AP

1 réponse
  1. C'est pas du foot
    C'est pas du foot dit :

    “les Français qui ne peuvent plus supporter les dysfonctionnements de la Justice”.

    Que pense Sarkozy de ce dysfonctionnement majeur auquel Alliot-Marie se refuse de mettre un terme, cette affaire financière impliquant directement Perdriel mais sabotée par un juge d’instruction qui siégeait à la SDL et au conseil de surveillance du Monde, pour préserver le rapprochement Monde / Obs.

    Que pense Sarkozy de cette impunité renouvelée par Alliot-Marie récemment, pour permettre à Perdriel de prendre les rênes du Monde et de lui renvoyer l’ascenseur le moment venu .

    Sarkozy dispose d’une occasion UNIQUE de dénoncer
    – l’instrumentalisation de la Justice par le pouvoir pour garantir l’impunité à vie à telle ou telle personnalité
    – l’existence au sein du pouvoir judiciaire d’une machine à enterrer prête à être utilisée, et que les gardes des sceaux entretiennent consciencieusement

    Sarkozy doit virer Alliot-Marie. Cela fera un candidat en moins pour les prochaines présidentielles.

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