Un an de prison ferme pour le concubin de la victime.

Il a été jugé au tribunal correctionnel. Photo DDM, D.P.

Il a été jugé au tribunal correctionnel. Photo DDM, D.P.
Il a été jugé au tribunal correctionnel. Photo DDM, D.P.

C’est une affaire de violences conjugales qui aurait pu très mal se terminer, que le tribunal correctionnel de Toulouse a traité vendredi après-midi.

Vers 2h du matin les services de police reçoivent un appel d’une femme visiblement affolée, qui dit avoir été victime d’une dispute brutale avec son concubin. Les policiers sont très loin de se douter, lorsqu’ils se mettent en route, de ce qui les attend sur place. La porte franchie, c’est un spectacle de désolation qui s’offre à leurs yeux : appartement dévasté, traces sanguinolentes sur les murs, et au milieu de ce chaos, une jeune femme allongée. Couverte de sang, elle a reçu plusieurs coups de couteau notamment au niveau de la gorge et de la clavicule. L’auteur de ces violences, Mathieu Delarossa, dormait tranquillement dans la chambre à coucher.

Selon les déclarations de la victime, les violences auraient débuté à son retour de soirée. Son compagnon avait, à ce moment-là, bu une demi-bouteille de vodka accompagnée de plusieurs médicaments psychotropes. Une dispute aurait alors éclaté au sujet d’un téléphone portable.

Le prévenu aurait saisi un jouet pour enfant, un robot en plastique dur, avant de lui assener plusieurs coups au visage, de l’insulter et de la traîner par les cheveux dans une chambre pour faire moins de bruit. Entre deux allers-retours à la cuisine pour finir la bouteille de vodka, il a continué à la frapper à coup de couteau et à lui arracher les cheveux.

Pour finir, le prévenu s’est saisi d’une bouteille de white-spirit dont il a vidé le contenu sur la jeune femme. Mais ne trouvant pas d’allumette, il a heureusement préféré aller se coucher.

Le couple s’était rencontré en hôpital psychiatrique dans le cadre d’une hospitalisation d’office. Face à la dépression, l’alcoolisme et la dépendance aux médicaments du prévenu, le procureur a requis 18 mois dont 9 avec sursis. Le tribunal a jugé nécessaire de prononcer une peine de 2 ans dont 1 avec sursis et mise à l’épreuve pour marquer la gravité des faits.

Paul Cazalbou

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