Article publié le 01/08/2009 Dernière mise à jour le 01/08/2009 à 23:56 TU
(Photo : Reuters)
Avec notre correspondant à Téhéran, Siavosh Ghazi
Plusieurs dirigeants importants du camp réformateur font partie de la centaine d’accusés traduits devant le tribunal révolutionnaire de Téhéran pour action contre la sécurité nationale. Parmi eux, il y a notamment l’ancien vice-président iranien chargé des relations avec le Parlement, Mohammad Ali Abtahi, un homme très proche de l’ancien président réformateur, Mohammad Khatami.
Au cours du procès, Mohammad Ali Abtahi a déclaré qu’il n’y avait pas eu de fraudes lors de la présidentielle, contrairement aux affirmations des candidats de l’opposition. Il y a aussi d’anciens vice-ministres, notamment ceux de l’Economie et des Affaires étrangères. La présence d’anciens hauts responsables réformateurs montre en tout cas la détermination du pouvoir.
Les manifestants jugés à partir de ce samedi, sont notamment accusés de port d’armes et de grenades, d’attaques contre les forces de l’ordre et les miliciens islamistes et d’envois d’images des manifestations aux médias étrangers. Ils sont accusés d’avoir perturbé l’ordre et la sécurité nationale et d’avoir eu des liens avec les Moujahidine du Peuple, principal mouvement d’opposition en exil.
Les personnes jugées risquent jusqu’à 5 ans de prison, selon l’acte d’accusation. Ce procès intervient à quelques jours des cérémonies d’investiture du président Ahmadinejad qui doit prêter serment le 5 août prochain, devant le Parlement, avant de présenter son nouveau gouvernement.
Un procès marqué par le flou qui entoure à la fois le nombre et l’identité des accusés, mais également les crimes dont ont les accuse. Les explications de notre consœur de la section persane de RFI… Faranguis NAZER
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