Ils auraient fait subir “des atteintes sexuelles caractérisées largement attentatoires à la dignité humaine” sur un collègue, selon Le Parisien.

Douze gendarmes sont jugés pour "atteintes sexuelles". (AFP)

Douze gendarmes sont jugés pour “atteintes sexuelles”. (AFP)

Douze gendarmes de la caserne Rose à Dugny (Seine-Saint-Denis) sont appelés à comparaître devant le tribunal correctionnel de Bobigny pour “atteintes sexuelles” exercées sur un collègue, selon une information du quotidien Le Parisien du dimanche 18 octobre. A l’occasion d’une soirée d’anniversaire le 7 juin 2008, les douze membres d’un peloton d’intervention auraient fait subir à un gendarme “des atteintes sexuelles caractérisées largement attentatoires à la dignité humaine, qui ne sauraient être analysées comme un jeu anodin”, selon la procureure de la République, Solange Moracchini.

Un “durcissement des ripostes”

Citée par le quotidien, la procureure affirme que les faits seraient intervenus sur fonds de “conflit larvé” entre la victime et ses agresseurs. Ce sont des “les plaisanteries habituelles vécues comme des propos homophobes ou injurieux” qui auraient conduit “à un durcissement des ripostes”, précise-t-elle. Quelques jours avant son agression, le gendarme aurait ainsi été retrouvé “menotté à un arbre” tandis que ses collègues “simulaient une sodomie”. Puis le 7 juin, la victime est à nouveau menottée et violemment agressée tandis que d’autres gendarmes filment la scène à l’aide de téléphone portable, indique Le Parisien.

Les films retrouvés

La direction de la gendarmerie a annoncé que les trois principaux mis en cause ont été “suspendus de leur fonction en attente de la décision de justice”, alors que les enquêteurs ont retrouvé les films tournés par les agresseurs. Ils ont été mis en examen pour “atteintes sexuelles” et seront jugés par le tribunal correctionnel de Bobigny.

NOUVELOBS.COM | 19.10.2009 | 10:56
1 réponse
  1. DOODE
    DOODE dit :

    C’est une honte de lire de pareilles choses. L’autorité se doit avant tout de donner l’exemple . Ces gendarmes n’ont rien a faire dans ce corps de metier si eux mêmes ne defendent pas les valeurs pour lesquelles ils se sont engagés. J’éspère fortement que leurs sanctions seront à la hauteur de l’humiliation qu’ils ont pu affliger à leur propre collègue, tels de stupides ados à leur camarade de classe.

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