Jean-Claude Lajot, accusé d’un triple assassinat et d’une tentative d’assassinat, a été interrogé lundi devant la Cour d’assises de Liège. Son témoignage est effrayant, devant le peu de regret dont il fait part.

L’accusé a décrit la scène au cours de laquelle il a tué trois personnes comme un combat dont le but était de vaincre des adversaires. Il prétend qu’il voulait initialement arracher un accord de succession sous la contrainte.

Agé de 57 ans, Jean-Claude Lajot a raconté sa passion de l’Afrique lorsque le président Philippe Gorlé a procédé à son interrogatoire devant la Cour d’assises. Il a expliqué qu’il est né au Congo belge, où son père est devenu riche grâce à sa fonction de dirigeant d’une usine et d’un héritage.

Son père était un “colonial”, déçu de sa carrière professionnelle en Belgique, qui ne trouvait sa satisfaction qu’en Afrique.Son père était infidèle et, selon l’accusé, il se comportait typiquement comme un vieux colonial avec sa petite ménagère africaine, Marie Mutezinka, qui était sa maîtresse et avait 33 ans de moins que lui.

“Un nègre blanc”

Jean-Claude Lajot a été affecté de la même passion de l’Afrique que son père. “Je me considère comme un nègre blanc, a lancé l’accusé. Je suis très heureux en Afrique, pas en Belgique. Mes activités se passaient en mer et cela me convenait parfaitement. J’étais très heureux de la vie africaine”.

Condamné à 20 ans en 1992 pour le double homicide de sa mère et de sa tante, Jean-Claude Lajot a nié ces faits. “On m’a mis devant le fait accompli, a-t-il soutenu. Je suis responsable d’avoir enterré leurs corps et d’avoir bousillé une enquête criminelle. Mais d’autres personnes sont responsables de ces homicides. Mais je n’accuse pas mon frère et sa femme d’être les responsables de la mort de maman. Je considère que le linge sale se lave en famille et la justice n’a rien à voir là-dedans ! Ma condamnation était une erreur judiciaire”.

Pendant son interrogatoire par le président Gorlé, Jean-Claude Lajot a imposé un ton vif à toutes ses paroles. Il s’est étendu sur des sujets divers, refusant de céder aux demandes du président de synthétiser ses propos. Il a utilisé un langage imagé et parfois grossier pour expliquer ce qu’il avait à dire, interrompant le président qui essayait de le recadrer.

Selon lui, sa relation avec Marie Mutezinka s’est dégradée en 2002, après la mort de son père. “Le jour où mon père est mort, elle a réalisé son rêve de me “foutre” dehors”, a-t-il lancé. Lajot lui reproche d’avoir détourné l’héritage paternel. “Elle voulait nous déshériter et réduire la famille de mon frère à vivre sous le joug d’une injustice”, a-t-il précisé.

“4 adversaires”

Jean-Claude Lajot a reconnu qu’il n’avait aucune limite quand il s’est rendu chez Marie Mutezinka. Il voulait une répartition équitable de l’héritage et utiliser la menace pour arriver à ses fins. “Je voulais la contraindre et menacer de la “zigouiller” pour qu’elle signe des documents pour un partage équitable, a-t-il précisé. J’étais là pour arracher un accord sous la contrainte. Mais je suis tombé sur 4 adversaires”.

Lajot explique qu’il est arrivé sur place, qu’il a fait l’inventaire des lieux, qu’il s’est muni d’un marteau et d’un couteau (qu’il nomme arme de défense) et qu’il était disposé à faire face à Marie Mutezinka et ses fils. “Face à 4 adversaires, il n’y a qu’une défense possible: c’est l’attaque, a-t-il expliqué en termes de stratégie. Il faut conserver l’initiative et en profiter pour les éliminer les uns après les autres. Le but est de conserver l’initiative jusque la victoire et de vaincre mes adversaires”.

L’accusé a expliqué que son but initial n’était pas de tuer ses adversaires mais de les mettre hors de combat. Il a raconté ses affrontements avec ses quatre victimes sans oublier de détails. Il prétend qu’il ne voulait initialement pas tuer mais que, dans le feu de l’action, il a tranché le cou de trois de ses adversaires. Pour le quatrième qui a réussi à prendre la fuite, il considère qu’il aurait été plus courageux s’il s’était armé pour venir l’affronter”.

Le procès d’une mère de 27 ans, accusée d’avoir mortellement empoisonné en 2006 son nourrisson d’un mois et demi, sa fille de 4 ans, ainsi que son aînée de 5 ans, qui a survécu, s’est ouvert lundi devant la cour d’assises de Savoie.

Lors de ce procès de trois jours, Maria Jessie Debard, dit “Jessie”, est jugée pour avoir administré, à dose mortelle, des antidépresseurs en janvier 2006 à son nourrisson, Promesse, et ce même médicament ainsi que des neuroleptiques à sa fille cadette Kimberley, 4 ans, décédée en août 2006.

Issue de la communauté des gens du voyage vivant en Savoie, cette femme au foyer, qui ne sait ni lire ni écrire, comparaît aussi pour avoir empoisonné de la même façon sa fille aînée Mandy, 5 ans, qui a survécu.

Dépressive chronique sous anxiolytiques depuis plusieurs années, “Jessie” a d’abord nié les faits qu’elle a ensuite progressivement reconnus durant l’instruction, selon l’accusation.

Elle a assuré qu’elle n’avait pas voulu tuer ses filles mais simplement les endormir, car elle avait du mal à les supporter lorsqu’elle se trouvait sous l’effet des médicaments. Elle a également expliqué qu’elle n’avait pas désiré la grossesse de Promesse, son dernier enfant.

Les véritables causes du décès de Promesse, officiellement en janvier 2006 des suites d’une mort subite du nourrisson, avaient été découvertes après l’exhumation de son corps pendant l’instruction.

“Jessie” Debard encourt la réclusion criminelle à perpétuité. Le verdict est attendu mercredi.

Les assises de Tours examinent à partir de mardi l’appel de Jean-Loup Hahn, un étudiant condamné à la perpétuité pour avoir abattu une étudiante à l’IUT d’Orléans en 2005.

Amélie GAUTIER –
Il est 15h50 ce 22 juin 2005. Douze élèves assistent à un cours à l’IUT d’Orléans. Soudain, un jeune homme fait irruption dans la salle. Malgré les 35° C, il porte un long manteau. A son bras, une carabine 22 long rifle. Il tire à trois reprises. Julia, une étudiante de 20 ans, meurt sur le coup. En deuxième année de gestion des entreprises et administrations, elle soutenait son mémoire de stage. Quarante minutes plus tard, son “camarade de classe”, Jean-Loup Hahn, 22 ans, est arrêté. Il attend son tram, il n’oppose aucune résistance. En juin 2007, cet étudiant est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité. Il fait appel. A partir de mardi et jusqu’à vendredi, la cour d’assises d’Indre-et-Loire se penche de nouveau sur son cas.

Jean-Loup Hahn était un “amoureux”, qui “poursuivait sa victime de ses assiduités”, selon les mots employés à l’époque par la procureure de la République d’Orléans. Julia, cela faisait deux ans qu’il l’adulait. Deux ans qu’il la harcelait. Elle, la fille “jolie, sympa, intelligente”. Et gentille. Parce qu’elle ne veut pas lui poser davantage de problèmes, elle ne portera plainte contre son admirateur obsédé. Elle avait un copain et avait toujours repoussé les avances de Jean-Loup Hahn. Lui, était même allé jusqu’à louer un deux-pièces à quelques encablures de la maison familiale de la jeune femme.

Celui qui voulait se faire aimer

En première instance, le jeune homme, un fils de bonne famille imposant par sa taille, reconnait n’avoir “jamais eu de petite amie”. Pour se faire aimer, il les harcèle. Ses délires amoureux commencent dès le collège : Clémence, Claire, Cécile… Il veut les impressionner, elles lui font perdre ses moyens. Les malheureuses élues ont toutes à se plaindre de menaces, de coups et d’insulte. En 2003, il est condamné à de la prison ferme pour des menaces de mort envers une journaliste de télévision.

“C’est ça que vous appelez être amoureux”, lui avait demandé le tribunal. “Je voulais faire partie de leur vie quel que soit le prix à payer”. Et de déclarer, froid et arrogant : “Je ne pense pas être un malade mental. J’ai fait un choix, je suis entièrement responsable”.

Geoffroy Tomasovitch |
Près de dix ans après, la cour d’assises d’appel de Paris examine, à partir de ce matin, l’attaque d’un fourgon blindé, qui s’était soldée par la mort d’un convoyeur en 1999 à Chennevières-sur-Marne.
Un seul homme dans le box : Farouk Achoui, 35 ans. Ce cousin de M e Karim Achoui, l’avocat condamné à sept ans de prison pour l’évasion en 2003 de son ex-client, le braqueur Antonio Ferrara * , a été acquitté dans l’affaire de Chennevières, à Créteil en 2004.
Le parquet ayant fait appel, Farouk Achoui est rejugé, libre, pour sa participation présumée à ce braquage sanglant. Il a toujours nié les faits.
« L’attaque avait été ultraviolente. On avait relevé cent treize impacts de balles sur le fourgon », rappelle M e Henri de Beauregard, conseil de la famille de Leslaw Saby, le convoyeur tué ce 14 décembre à 20 h 20 alors que deux camions avaient bloqué le véhicule de transport de fonds près du centre commercial du Moulin-à-Vent.
Les cinq gangsters, qui ont mitraillé le fourgon sans pouvoir s’emparer des 537 000 € , n’ont jamais été retrouvés. L’enquête s’est rapidement orientée vers Antonio Lagès, une figure du milieu. Il a été interpellé avec le parrain de son fils, Farouk Achoui, au début de 2000, alors qu’ils s’apprêtaient à commettre un vol avec violence. Mais ce même Antonio Lagès a été exécuté en octobre 2000 à Paris. En grande partie à cause de ses liens supposés avec Lagès, Farouk Achoui a été mis en examen et placé en détention jusqu’au procès de Créteil.

Identifié par un témoin

Selon l’instruction, l’accusé a utilisé l’un des téléphones portables achetés sous de faux noms et ayant servi à communiquer entre eux dans la zone des faits. L’expertise d’un de ces mobiles attesterait de sa présence à Chennevières à 19 h 34. Enfin, un témoin a reconnu formellement Farouk Achoui comme l’un des braqueurs présents, au volant d’une Audi A3. Des charges malgré tout légères. « L’analyse de la téléphonie est une pure construction intellectuelle », avait estimé au premier procès M e Eric Dupond-Moretti, en insistant sur l’absence de preuve absolue. L’avocat plaidera à nouveau l’acquittement de Farouk Achoui. Le verdict est attendu vendredi.

* Karim Achoui a fait appel de cette condamnation, il est donc présumé innocent.

Un instituteur de Liernais, en Côte d’Or, est poursuivi pour avoir menacé avec un cutter un de ses élèves de CM1 qui montrait son zizi à ses camarades.
Plus de 4000 personnes -parents, professeurs, élus – ont signé une pétition pour soutenir le maître d’école.

Jean-Paul Laligant, 52 ans, instituteur à Liernais, en Côte d’Or, doit comparaître cet après-midi devant le tribunal correctionnel de Dijon où il encourt théoriquement une peine pouvant aller jusqu’à trois ans de prison et 45 000 euros d’amende. Mais que reproche-t-on au juste à ce maître d’école jusque là sans histoire ?

Les faits remontent au 26 septembre 2008. Ce jour-là, plusieurs des élèves de CM1 dont il a la charge le préviennent qu’un de leurs camarades baisse son pantalon pour montrer son zizi, relate Le Parisien dans son édition de lundi. Le maître d’école va voir l’élève déculotté et, montrant un cutter, lui déclare : “je coupe tout ce qui dépasse”.  Les parents sont prévenus. L’affaire en reste là. Mais deux mois plus tard, l’instituteur est convoqué à la gendarmerie. Il se retrouve poursuivi pour “violences ou voie de fait” contre son élève. Jean-Paul Lalignant assure pourtant, ce matin sur France Info, qu’il s’agissait d'”une boutade mal comprise”. Il espère être acquitté et pouvoir réintégrer ses fonctions.

Dans la petite commune de Liernais et les villages alentours, par solidarité avec l’instituteur, les écoles resteront fermées ce lundi. Plus de 4000 personnes -parents, enseignants, élus – ont signé une pétition de soutien, dont une partie devrait se rendre au tribunal avec lui.

AFP

Richard Berthon, qui refusait de comparaître depuis mercredi devant la cour d’assises d’appel des Hauts-de-Seine, a été condamné à 18 ans de réclusion criminelle dans la nuit de vendredi à samedi pour le meurtre d’un assureur parisien en novembre 2003.

En appel, les jurés n’ont pas suivi la thèse de l’accident retenue en avril 2008 par la cour d’assises des Yvelines, qui avait acquitté Richard Berthon du meurtre et l’avait condamné pour homicide involontaire à trois ans de prison.

Le parquet général de Versailles avait fait appel du verdict.

La peine, qui va au-delà des quinze ans requis par l’avocat général, est assortie d’une période de sûreté de douze années.

L’accusé, âgé de 37 ans, s’est toujours défendu en affirmant que la victime, Jean-Paul Nédellec, s’était tiré sous ses yeux une balle dans la tête avec un pistolet automatique qu’il venait de lui remettre, alors que les esprits s’échauffaient entre les deux hommes, désinhibés par l’alcool.

Selon ses dires, il n’avait pas appelé la police et avait tenté de faire disparaître le corps de son appartement parisien, avec l’aide de complices, de crainte d’être accusé du meurtre.

Le cadavre n’avait été retrouvé qu’en mai 2004 dérivant sur la Seine, la tête enveloppée dans deux sacs en plastique, à hauteur de la commune de Rosny-sur-Seine (Yvelines).

Deux autres accusés, qui comparaissaient pour avoir aidé Richard Berthon à faire disparaître le corps, ont été condamnés à 2 ans de prison dont 18 mois avec sursis et un an de prison dont neuf mois avec sursis. Ils sont repartis libres du procès.

Entrés en scène juste après le drame, ils ont confié leurs doutes quant à un éventuel suicide de la victime, mettant en cause à demi-mots Richard Berthon, dont ils ont avoué redouter une remise en liberté.

Dépeint comme un “ersatz de mafieux”, qui revendique ses origines corses, sa “passion” pour les armes et sa défiance vis-à-vis de la justice, Richard Berthon avait déserté son box mercredi matin après avoir lancé de nombreuses injures à la cour.

Il ne se sera finalement pas exprimé sur le fond de l’affaire lors de ce second procès, laissant ses deux avocats le défendre.

Durant son réquisitoire, l’avocat général avait évacué la thèse du suicide en soulignant que la victime, père de deux filles, “aimait la vie” et “ne traversait pas une période dépressive”, en dépit d’une tentative de se tailler les veines plus de dix ans plus tôt.

Il avait aussi souligné les “incohérences” dans les déclarations de Richard Berthon et ses convoitises à l’égard de l’une des filles de la victime.

Frédéric Abéla

Mehdi Fekir avait massacré sa compagne, Mélanie, 26 ans, parce qu’elle voulait le quitter.

En moins de deux heures, les jurés de la cour d’assises de Haute-Garonne ont scellé le sort de Mehdi Fekir. Hier, cet homme de 35 ans a été déclaré coupable d’assassinat sur sa compagne, Mélanie Rodrigue et condamné à 20 ans de réclusion criminelle. Une peine beaucoup moins lourde que les réquisitions de l’avocat général Marc Gaubert qui avait demandé 30 ans. Medhi Fekir encourait la perpétuité.

Le 16 avril 2007, dans l’appartement du couple, à Tournefeuille, le corps de Mélanie, 26 ans, lardé de 51 coups de couteau, est découvert par les policiers. Fekir était sorti de prison cinq jours auparavant. Quelques heures avant de s’acharner sur le corps de sa compagne il venait d’apprendre qu’elle voulait le quitter. Durant ces deux jours d’audience, l’accusé se contente de répéter cette même phrase, ne livrant aucune explication sur cette violence inouïe.
« je le hais »

« C’était ma fille unique. Je n’ai plus personne, je suis veuve et je suis complètement perdue. Il l’a achevée, je le hais. Je suis bouleversée », lâche émue mais digne, la mère de Mélanie, soutenue par son avocat Me Boucharinc. Cette nuit du 16 avril 2007, la jeune femme annonce à Mehdi, rongé par des dépressions, qu’elle veut mettre un terme à leur relation, déçue par ses aveux d’infidélités. Mélanie, aide-soignante appréciée pour sa générosité, avait gagné un dernier combat en obtenant la libération conditionnelle de Mehdi tombé pour un braquage suicidaire en 2005 à Plaisance. Mais ce soir-là, cet homme ne peut se résigner à la séparation annoncée. Il est tard et après une rude discussion, elle ajuste ses bouchons dans ses oreilles. Mehdi saisi un couteau de cuisine et plante la lame à 51 reprises, la dernière dans la région du cœur. Pourquoi ? La défense se lance dans l’exploration de l’enfance « fracassée » de l’accusé. Me Alfort résume : « Le drame du 16 avril a commencé dès l’âge de 3 mois… » La vie de Fekir, ballotté dans des familles d’accueil, en fait selon la défense, une sorte de « bombe à retardement » dopée à l’adolescence par l’héroïne et le shit.

Entre « carences affectives » et « sentiment d’abandon » subi durant l’enfance, Fekir n’aurait plus supporté d’être balayé par celle qu’il aime. C’est là, dans ce tragique jeu de miroirs où le regard de l’autre ne renvoie plus que la pâle copie d’un amour défunt, que le geste de Fekir atteint son paroxysme.
Avec les blessés d’AZF

Jolie brune, souriante et tournée vers les autres, Mélanie Rodrigue était aide-soignante. Elle faisait également partie de la cellule de soutien psychologique auprès des sinistrés de la catastrophe de l’usine AZF. Sérieuse dans tout ce qu’elle entreprenait, elle projetait de suivre des études d’assistante sociale. Lorsque son compagnon Mehdi Fekir est écroué après un braquage, elle se démène pour lui trouver toutes les garanties d’insertion. Elle héberge la fille de Fekir naît d’une précédente union. Après 15 mois de détention, Fekir recouvre la liberté, le 11 avril 2007 grâce à l’insistance de Mélanie. Cinq jours plus tard, son corps est lardé de coups de couteau.

09:26 – mardi 31 mars 2009
A Vannes, le procès d’assises est suspendu. La principale accusée est absente
Rebondissement aux assises du Morbihan. Au deuxième jour du procès des trois coaccusés d’un meurtre au couteau à Ploërmel, la principale accusée, ex-concubine de la victime, ne s’est pas présentée à l’audience ce matin.La présidente de la cour d’assises a donc décidé de suspendre les débats, alors qu’on s’apprêtait à entendre les premiers experts. A noter que les trois coaccusés comparaissent libre.

09:57 – mardi 31 mars 2009
Coup de couteau mortel à Ploërmel : l’accusée est arrivée en retard, mais l’audience a repris
La principale accusée du meurtre d’un Réunionnais de 25 ans, le 22 janvier 2005, à Ploërmel, s’est finalement présentée avec 45 minutes de retard, ce matin, à l’occasion de la deuxième journée d’audience devant la cour d’assises du Morbihan.
Avec l’arrivée de cette Réunionnaise de 25 ans, ex-concubine de la victime, les débats ont pu reprendre. La présidente a demandé des explications à l’accusée sur son retard, lui précisant qu’elle pourrait «?statuer sur un éventuel placement en détention?».
L’intéressée a argué « d’un souci avec le règlement financier de son hôtel à Vannes ». Ce matin, la cour entend les experts.

19:26 – mardi 31 mars 2009
Meurtre à Ploërmel: la victime a été poussée sur le couteau mais par qui?
La cour d’assises du Morbihan a entendu, ce mardi, les médecins experts, le directeur d’enquête et les premiers témoins dans le procès du meurtre d’un jeune Réunionnais de 25 ans, le 22 janvier 2005 à Ploërmel. Le légiste a confirmé la compatibilité de la blessure d’un coup de couteau dans le cœur avec la version de la principale accusée : elle aurait pointé la lame pour se défendre, son ex-concubin agenouillé au-dessus d’elle. Un des hommes, prenant sa défense, aurait projeté violemment la victime contre le couteau. Qui est cet homme ? Le gendarme qui dirigeait l’enquête a admis que « le rôle de tierces personnes posait problème dans ce dossier. La difficulté, c’est qui est cette masse sombre décrite par l’accusée. » Un homme de 27 ans est dans le box des accusés. Il n’était pas le seul intervenir dans le bagarre sur le parking