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LONDRES – Le procès d’une élue française et de son fils accusés d’aide au passage illégal de frontières débute lundi devant un tribunal de Portsmouth (sud de l’Angleterre), trois mois après la découverte dans leur fourgonnette de 16 clandestins vietnamiens.
Christiane Chocat, 51 ans, conseillère municipale à Lumigny-Nesles-Ormeaux en Seine-et-Marne, près de Paris, comparaît avec son fils Benjamin Chocat, 20 ans, à partir de 10h00 locales (même heure GMT) devant le tribunal royal de Portsmouth.
Les deux Français avaient été interpellés dans ce port le 1er octobre dernier, à leur descente du ferry en provenance de Cherbourg (ouest de la France). Les clandestins, treize hommes et trois femmes, s’étaient cachés parmi des boîtes de nouilles aux crevettes dans leur fourgonnette de location. Ils avaient été renvoyés en France.
Mme Chocat et son fils ont été inculpés d'”assistance à l’entrée illégale dans un Etat membre de l’Union européenne”. Ils avaient été maintenus en détention mi-novembre lors d’une brève comparution technique.
Georges Chocat, époux de Mme Chocat, avait raconté lors de l’arrestation que sa femme lui avait écrit une lettre “où elle expliquait qu’elle a accompagné Benjamin en Angleterre dans une camionnette qu’il lui avait demandé de louer” et dans laquelle se trouvaient “des nouilles chinoises”. Le mari avait dit à l’AFP “ne pas avoir été mis du tout au courant de ce voyage”.

Après deux semaines de trêve, pendant les fêtes de fin d’année, les audiences reprendront demain à la cour d’assises du Var, pour la première des onze sessions de l’année 2010.

Les conseillers Jean-Luc Tournier et Anne Segond présideront alternativement les débats pendant deux semaines, quatre affaires criminelles étant inscrites au rôle. Dans deux d’entre elles, l’abus d’alcool a vraisemblablement eu une part déterminante, même si l’ivresse n’est pas une circonstance atténuante.

Coups de couteau après boire à La Valette

Que s’est-il exactement passé, l’après-midi du 19 septembre 2008, dans l’appartement de l’avenue Picasso où résidait Jacques Hartmann, à La Valette ?

Peu après 20 heures, les policiers ont découvert celui-ci très grièvement blessé au thorax par arme blanche. Il n’a pas survécu, en dépit des efforts des secours.

Ceux-ci avaient été alertés par Alain Bralia, 57 ans, qui avait encore à la main l’arme du crime, un couteau de cuisine, quand ils sont arrivés. La victime et son agresseur avaient beaucoup bu, et il a fallu attendre une nuit de dégrisement avant qu’Alain Bralia ne soit en mesure de s’expliquer.

Les deux hommes se fréquentaient régulièrement, depuis qu’ils avaient subi ensemble plusieurs cures de désintoxication alcoolique. Ce jour-là, ils étaient tous les deux déjà ivres, quand ils étaient allés déjeuner dans un snack du quartier. Ils en étaient ressortis dans un état pitoyable, un peu avant 16 heures, pour rejoindre l’appartement de Jacques Hartmann afin de cuver.

Selon Alain Bralia, son ami lui aurait fait dans la cuisine des propositions homosexuelles, en joignant le geste à la parole. Il s’est alors emparé d’un couteau et lui en aurait porté un coup au visage pour le repousser. Il a ensuite tenté d’appeler les secours.

Cette version, où Alain Bralia a contesté toute intention homicide, n’explique pas les nombreuses blessures subies par la victime, et surtout la plaie profonde au coeur qui a causé la mort de Jacques Hartmann.

Accusé de meurtre, il sera défendu par Me François Jurain, alors que Me Laurent Pozzi-Pasquier assistera la famille de la victime.

Un marginal tabassé à mort à Toulon

L’univers parfois impitoyable des gens de la cloche sert de trame aux événements qui ont entraîné la mort violente, le soir du 15 juin 2007, de Francis Sitges à Toulon. Ce clochard de 41 ans, fortement alcoolisé, a été retrouvé mort cette nuit-là, dans un fourré du square Roger-Jouvet, à Saint-Jean-du-Var.

L’autopsie a révélé qu’il avait été passé à tabac avec une violence inouïe. Côtes fracturées sur la poitrine et dans le dos, multiples fractures du crâne, coup violent à la gorge, il avait succombé à un ensemble de graves blessures.

Les soupçons se sont rapidement portés sur les autres clochards qui avaient passé la soirée en sa compagnie. Parmi eux, plusieurs témoignages ont été recueillis, dont on ne peut s’empêcher de penser que la fiabilité est inversement proportionnelle au taux d’alcoolémie des uns et des autres au moment des faits.

Il en est ressorti la mise en cause de Germain Pelletier, 25 ans, et Alain Carichon, 39 ans, deux sdf habitués du quartier, qui avaient connu la victime aux « Enfants de Jéricho ».

L’un et l’autre ont reconnu avoir porté des coups à Francis Sitges, minimisant leur violence. Cette bagarre au long cours aurait débuté dans l’après-midi, les protagonistes se soupçonnant les uns les autres d’avoir volé de l’argent. Le contexte de misère et d’alcoolisation générale expliquant l’acharnement qui a coûté la vie à Francis Sitges.

Personne ne représentera les intérêts de la victime au procès, qui se déroulera mercredi 6 et jeudi 7.

Me Corinne Caillouet-Ganet assurera la défense de Germain Pelletier, et Me Diana Remont celle d’Alain Carichon.

G. D.


SOURCE

Equateur/Pétrole –
Article publié le : samedi 02 janvier 2010 – Dernière modification le : samedi 02 janvier 2010

Bien que les résultats de nombreux tests montrent toujours la présence de contaminants, Chevron Texaco affirme que le responsable est Petroecuador. Selon Chevron Texaco, cette contamination date d’après 1990.

Photo: Eric Samson / RFI

Le procès fleuve de la compagnie pétrolière est sur le point de se terminer : le Front de défense de l’Amazonie et ses milliers de plaignants ont amené l’entreprise au tribunal. En cause : sa manière d’exploiter des gisements de pétrole dans la forêt équatorienne. Reportage en images.

Pour les écologistes, c´est le procès du siècle. Le Front de défense de l´Amazonie et ses milliers de plaignants accusent l’entreprise Chevron Texaco d´avoir massivement contaminé la forêt équatorienne, essentiellement ses cours d’eau, en y rejetant des produits toxiques et des déchets liés à l’extraction du pétrole. Les habitants de cette zone estiment que cette exploitation sans précaution des hydrocarbures a pollué le milieu et joué un rôle dans l’augmentation des maladies des habitants de la région, notamment les cas de cancers.
La compagnie nationale Petroecuador, qui était associée à la compagnie américaine dans le consortium autorisé à extraire ces pétrole dans des centaines de puits en Amazonie, est également partie prenante de ce procès.
Chevron pour sa part pourrait être condamnée à payer près de 20 milliards d´euros de dommages et intérêts. Après 16 ans de rebondissements, le procès fleuve approche de son terme.

Le procès Chevron Texaco / diaporama

(AFP) –

LIMA — La Cour suprême du Pérou a confirmé en appel la condamnation à 25 ans de prison de l’ancien chef de l’Etat Alberto Fujimori pour violations des droits de l’Homme pendant sa présidence, de 1990 à 2000, a-t-elle annoncé dimanche.

La Cour suprême, qui avait examiné l’appel de Fujimori en novembre dernier, s’est prononcée à l’unanimité.

L’ancien président, âgé de 71 ans, avait été condamné en avril, à l’issue d’un procès de 16 mois, pour son rôle dans des massacres de civils en 1991-92 par des “escadrons de la mort”, lors de la répression de l’Etat contre les guérillas d’extrême-gauche, dont le Sentier lumineux.

Fujimori avait été condamné au même procès pour les séquestrations avec circonstances aggravantes, par ses services secrets, d’un journaliste et d’un entrepreneur. La défense avait demandé la requalification de ces crimes en séquestrations “simples”, une demande rejetée par la Cour suprême.

Lors de procès distincts en 2007 et 2009, Fujimori a aussi été condamné à des peines de 6 à 9 ans pour corruption et abus de pouvoir à la tête de l’Etat.

Les peines ne s’additionnant pas au Pérou, Fujimori, qui est emprisonné depuis son extradition du Chili en 2007, doit purger la plus longue, 25 ans.

Fujimori, avait indiqué son avocat en novembre, ne croyait guère aux chances de l’appel. Comme il l’a clamé à son procès, il est convaincu d’être la cible d’une justice “politique” visant à détruire le fujimorisme, et à travers lui sa fille Keïko, une députée et postulante sérieuse à la présidentielle de 2011.

Copyright © 2010 AFP. Tous droits réservés

A quoi ressemblent-ils ces individus qui, un jour, décident de franchir le pas du vol à main armée ? Alors que la ville est touchée par une série de hold-up, le tribunal correctionnel vient de juger trois jeunes gens qui, au printemps dernier, avaient décidé, selon l’expression consacrée en jargon policier, de “monter au braquage”. C’était le 13 avril 2009 du côté des quais du Verdanson. Térence, Lacène et Djamal, 25, 24 et 23 ans, se répartissent les rôles : l’un sert de chauffeur avec sa voiture, les deux autres entrent dans cette petite épicerie chinoise avec capuche et écharpe sur la tête et, sous la menace d’une arme, ils se font remettre 500 € dans un sac plastique.
« On a fait une bêtise, on a agi sur un coup de tête », ont affirmé en choeur les trois prévenus, à l’époque

désoeuvrés, motivés par l’appât d’un gain facile qu’ils ont partagé et dépensé en Espagne. La brigade criminelle les a pourtant rapidement retrouvés notamment grâce à la vidéosurveillance qui a permis de repérer la Golf des braqueurs dont le feu arrière ne marchait pas et sur laquelle il manquait un enjoliveur. Les suites de l’enquête ont montré que ces jeunes n’en étaient pas à leur coup d’essai.
Lors de la garde à vue, une clé USB a été retrouvée à proximité de Djamel et ce petit objet avait été dérobé lors d’un autre vol à main armée : quelques jours avant l’épicerie chinoise, les gérants de la brasserie des Arts avaient été braqués à la sortie de leur commerce, la dame étant même projetée à terre lors de l’arrachage de son sac. Les victimes l’ont reconnu, mais Djamal, qui était devenu SDF depuis un an, après que ses parents lui ont coupé les vivres , a nié. « J’ai jamais été en contact avec cette clé USB ! Je sais pas à qui elle est, je peux juste vous dire que ce n’est pas moi » , a t-il persisté.
Chez Lacène, souffrant depuis son enfance de bégaiement, un téléphone et un ordinateur portable, provenant de deux cambriolages, ont été retrouvés. Quant à Térence, il a décliné une fausse identité en se faisant passer pour son cousin : en fait, il était recherché pour purger une peine de 30 mois de prison pour des vols avec circonstances aggravantes.
Du coup, le parquet a balayé l’hypothèse d’un unique coup de tête. « C’était une équipe qui agissait de manière répétée, avec des faits préparés et un partage des rôles. Ils ont été arrêtés alors qu’ils allaient commettre un autre coup, on ne peut pas banaliser ces faits, ce sont des gens dangereux ».
Côté défense, M e Cot et Malgras ont évoqué les parcours de déshérence des trois prévenus : « Des gens un peu à la rue, sans bagage scolaire ou sans travail, chez lesquels va naître ce besoin d’argent, cette idée de vol et ils se sont embarqués dans cette galère bien fragile ». Une dérive qui leur a coûté 9, 15 et 17 mois de prison.

Un magistrat de Californie a jugé illégal le repos forcé des fonctionnaires de l’Etat décidé l’an dernier par le gouverneur Schwarzenegger pour faire face au déficit budgétaire, a rapporté le “Los Angeles Times”. Les pertes de l’année fiscale 2008-2009 atteignaient 26 milliards de dollars.

Répondant à une plainte déposée par des syndicats de fonctionnaires, un juge de la cour supérieure du comté d’Alamada a estimé que le congé – non payé – imposé plusieurs jours par mois à des dizaines de milliers d’employés de l’Etat, constituait un abus d’autorité de la part de l’administration.

Selon la décision du juge, citée par le “Los Angeles Times”, le repos forcé des fonctionnaires, décidé en février et représentant des économies substantielles pour l’Etat, n’aurait pas dû perdurer après l’adoption du budget en juillet dernier. Un porte-parole d’Arnold Schwarzenegger a assuré au journal que l’Etat ferait appel de la décision.

En juillet dernier, la Californie avait accouché dans la douleur d’un plan de réduction drastique des dépenses publiques. Le plan s’était traduit par des coupes claires de 15 milliards de dollars, notamment dans les domaines de l’éducation et de la santé.

L’exercice fiscal en cours n’est guère plus reluisant. L’Etat le plus riche et le plus peuplé de Etats-Unis évaluait récemment le déficit budgétaire à près de 21 milliards de dollars à la fin de l’exercice fiscal, fin juin 2010.

La Californie, qui serait la huitième économie du monde si elle était indépendante, a été touchée de plein fouet par la crise économique et immobilière et fait face à un taux de chômage parmi les plus élevés du pays.

(ats / 01 janvier 2010 21:32)

De Mohamed Olad Hassan Et Malkhadir Muhumed (CP) – 

MOGADISCIO, Somalie — Un tribunal a acquitté un Somalien qui avait tenté le mois dernier d’embarquer à bord d’un avion en possession d’une seringue et de produits chimiques à l’aéroport de Mogadiscio, a annoncé jeudi le chef de la police.

Les faits remontent au 13 novembre et l’acquittement au 12 décembre, soit moins de deux semaines avant l’attentat manqué contre le vol Amsterdam-Detroit au cours duquel un ressortissant nigérian avait tenté de déclencher un mélange explosif similaire.

Le tribunal somalien a estimé que les autorités n’avaient pas apporté la preuve que le suspect avait l’intention de commettre un crime, a précisé le général Ali Hassan Loyan, chef de la police somalienne. L’homme, dont l’identité n’a pas été communiquée, a expliqué que les produits chimiques qu’il transportait devaient servir à développer des films photographiques.

Un expert mandaté par le gouvernement somalien a conclu que les substances et le matériel transportés par l’homme étaient dangereux, mais n’auraient pas pu faire exploser l’avion, a ajouté le général Loyan.

L’homme avait été arrêté le 13 novembre par des soldats de l’Union africaine, alors qu’il tentait de monter à bord d’un avion à destination de Djibouti et Dubaï. Il avait sur lui une seringue remplie de liquide et des produits chimiques en poudre, matériel susceptible d’être utilisé pour déclencher une explosion, comme dans l’attentat avorté du vol Amsterdam-Detroit, selon un diplomate.

L’incident n’avait pas attiré l’attention avant l’épisode du 25 décembre. Mais cette tentative ratée a relancé l’enquête, et les produits que le Somalien avait en sa possession font l’objet de nouvelles analyses à Londres.

Depuis l’annonce mercredi de l’incident somalien, les autorités américaines cherchaient à savoir si l’événement n’était pas lié à l’attentat manqué de Detroit. L’acquittement et la libération du Somalien interpellé à Mogadiscio risquent de compliquer le travail des enquêteurs américains.

L’interrogatoire de cet homme aurait pu apporter des informations précieuses pour l’enquête américaine, estimaient des spécialistes des questions de terrorisme.

(AFP) – 

BERLIN — La justice allemande a renoncé à poursuivre un policier qui avait blessé le mari d’une Egyptienne, poignardée en plein tribunal, admettant sa bonne foi, a-t-on appris mercredi de source judiciaire.

Le Parquet de Dresde a également prononcé un non-lieu en faveur du président du tribunal et du magistrat qui siégeaient à l’audience au cours de laquelle la jeune Egyptienne a été tuée, estimant qu’ils n’avaient pas manqué à leurs devoirs en matière de sécurité.

Concernant le policier, le parquet a estimé qu’il n’avait eu que quelques secondes pour réagir lorsqu’un jeune Allemand d’origine russe armé d’un couteau, Alex Wiens, s’était précipité en pleine audience sur Marwa El Sherbini, une Egyptienne portant le voile qui le poursuivait pour insultes racistes.

Le policier était intervenu au moment où le mari de la victime, Eloui Okaz, 32 ans, tentait de s’interposer pour sauver son épouse.

Croyant faire feu sur l’agresseur, le policier avait grièvement blessé le mari à la cuisse.

M. Okaz avait également porté plainte contre le président du tribunal et le juge qui présidait l’audience au cours de laquelle son épouse a été tuée, estimant que le premier n’avait pas pris des mesures de sécurité suffisantes et que le second avait tardé à déclencher l’alarme pour faire venir les secours.

“Ces accusations ne peuvent être retenues au vu des résultats de l’enquête”, car en dépit de la motivation raciste du différend qui opposait le meurtrier et sa victime ce jour là, rien ne laissait penser que des mesures de sécurité supplémentaires étaient nécessaires, estime le parquet.

Le jour du drame, Alex Wiens comparaissait en appel pour insultes racistes envers Marwa El Sherbini. En première instance, il avait été condamné à 780 euros d’amende.

“Pendant l’audience de première instance, le prévenu s’était montré calme et discipliné”, a rappelé le parquet.

Alex Wiens, âgé aujourd’hui de 29 ans, a été condamné le 11 novembre à la prison à vie pour l’assassinat raciste de la jeune femme, âgée de 31 ans et enceinte de trois mois au moment des faits, et qui a été surnommée “la martyre au voile” par la presse égyptienne.

Le meurtrier, qui passera au moins 15 ans derrière les barreaux, a reconnu les faits pendant son procès, mais il a nié avoir agi par haine des étrangers alors que la présidente du tribunal de Dresde a assuré que c’était “le fil rouge” de ses années en Allemagne.

L’affaire, le 1er juillet, avait soulevé l’indignation dans le monde musulman et donné lieu à des manifestations de masse, en Egypte et en Iran notamment, en raison de la réaction tardive des autorités allemandes à dénoncer le crime.

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