La justice a consacré l’année dernière 21 millions d’euros pour les écoutes téléphoniques. Selon Brice De Ruyver, professeur de criminologie, « la police ne peut plus mener la lutte contre la criminalité sans les écoutes téléphoniques ».  La justice a consacré l’année dernière 21 millions d’euros pour les écoutes téléphoniques, a répondu le ministre de la Justice Stefaan De Clerck à une question parlementaire du député Michel Doomst (CD&V) dont fait état dimanche Het Nieuwsblad op zondag.  Brice De Ruyver, professeur de criminologie, confirme qu’il s’agit d’une technique coûteuse et qui requiert un personnel important. « Mais la police ne peut plus mener la lutte contre la criminalité sans les écoutes téléphoniques », souligne-t-il.  Les écoutes téléphoniques proprement dites ont coûté 4 millions d’euros.  Il faut y ajouter 17 millions pour les frais de justice, l’enregistrement du trafic téléphonique entrant et sortant, l’activation de l’écoute, l’observation et l’identification des numéros suspects, etc. Trois millions d’euros sont par ailleurs consacrés aux frais de traduction.  « Au sein des zones de police, on doit souvent discuter du fait que les écoutes absorbent une importante capacité policière », indique M. De Ruyver.  « Mais on arrive à la conclusion que l’on ne peut s’en passer. Les écoutes téléphoniques sont un des moyens les plus importantes pour démanteler les bandes itinérantes, lutter contre le trafic de drogue et le terrorisme ou encore tenir à l’oeil les milieux extrémistes », ajoute M. De Ruyver.  (belga)

Rédaction en ligne  dimanche 20 septembre 2009, 11:30

AP | 14.09.2009 | 14:03

Le procès pour corruption de l’ancien Premier ministre israélien Ehoud Olmert se tiendra à Jérusalem à compter du 29 septembre, a annoncé lundi le ministère de la Justice.

Ehoud Olmert a été mis en examen le mois dernier. Il est soupçonné d’avoir accepté illégalement de l’argent d’un partisan américain et d’avoir facturé deux fois les mêmes voyages à l’étranger. L’ancien chef de gouvernement clame son innocence.

Les accusations concernent des faits qui se seraient produits à l’époque où Ehoud Olmert était maire de Jérusalem puis ministre. Elles ont fait irruption sur la scène judiciaire lorsqu’il était encore Premier ministre, un poste auquel il avait accédé en 2006. Affaibli, Ehoud Olmert a finalement été contraint à la démission.

Aujourd’hui âgé de 63 ans, il a quitté la politique lorsque Benyamin Nétanyahou lui a succédé au poste de Premier ministre en mars dernier. AP

Jugé pour avoir tué sa jeune femme en décembre 2007 à Evreux-La Madeleine (Lire nos éditions précédentes), Sédifo Niakate, 40 ans, a été reconnu coupable d’assassinat et condamné hier à vingt ans de réclusion criminelle par la cour d’assises de l’Eure, conformément aux réquisitions de l’avocat général. Il encourait la perpétuité.
Une journée et demi d’audience seulement a été nécessaire pour juger cette affaire dont la question principale tenait au caractère prémédité ou non du crime.
Car jamais l’accusé d’origine malienne – il a vécu dans un village de brousse jusqu’à ses dix-sept ans – n’a nié être l’auteur des coups de couteaux. « J’ai toujours un couteau sur moi depuis que je me suis fait agressé », s’est défendu l’accusé.

Une lésion irréversible
Après avoir frappé sa femme dont il ne supportait pas d’être séparé, il avait appelé la police, laquelle avait déclenché les secours. Transportée à l’hôpital d’Evreux puis à Charles Nicolle à Rouen, Sadio Niakate, était décédée quelques heures plus tard d’une hémorragie. Comme l’a détaillé le médecin légiste à la barre, la lame – 19 cm – avait atteint la région du cœur. En revanche, l’accusé a nié avoir agi avec préméditation justifiant ses coups par la colère après que sa femme lui ait refusé de pénétrer dans son appartement. Reste que ce système de défense vient en contradiction avec les propres déclarations de l’accusé. A plusieurs reprises dans les heures qui suivirent le crime, il avait expliqué aux policiers avoir pris la décision de tuer sa femme la veille au soir.
Les heures qui ont précédé le crime laissent aussi à penser que cette version était la bonne. C’est du moins ce qu’ont jugé les jurés de la cour d’assises qui siège à Evreux. Le matin même en effet, Sédifo Niakate avait quitté son domicile de Gaillon pour rejoindre Evreux en stop. Il avait alors attendu plusieurs heures, dans l’escalier, le retour de sa femme qui vers dix-huit heures, regagna son appartement HLM, accompagnée de leurs trois enfants en bas âge. Une courte dispute se serait alors engagée, avant que huit coups de couteau n’atteignent la victime.
R. M.

Il risque 20 ans de prison

COUR D’ASSISES. Ludovic Dorin dormira-t-il ce soir en prison ? Accusé d’avoir défenestré sa compagne, il a défendu jusqu’au bout la thèse d’un suicide raté.

Hier soir les jurés de la cour d’assises de Seine-Maritime délibéraient encore pour savoir si Ludovic Dorin, un chauffeur routier de 35 ans, avait dans la nuit 30 au 31 janvier 2004 tenté de tuer sa compagne, Lætitia, en la jetant par le velux de la chambre conjugale du Petit-Quevilly. La chute a rendu la jeune femme paraplégique. L’accusé a toujours expliqué qu’il s’agissait d’une tentative de suicide qu’il n’avait pu empêcher.
Dans cette affaire, convaincu de la culpabilité de l’accusé, le parquet a requis une peine sans nuances, « comprise entre 15 et 20 ans de réclusion ».
S’il est indéniable que la jeune femme est passée par la fenêtre, que son compagnon a attendu 7 heures pour appeler les secours, que sa compagne a patienté un an et demi avant de déposer plainte, hier, à la cour d’assises, deux thèses s’affrontaient violemment.
Pour la victime et le parquet, s’appuyant sur les expertises psychiatriques et psychologiques, sur un contexte de violences dénoncées par des enfants du couple et des viols (qui ont fait l’objet d’un non-lieu) Ludovic Dorin, peut-être sous l’influence de l’alcool, « atteint d’une jalousie maladive, obsessionnelle, qui le ronge », alors que la jeune femme se refuse à lui depuis 10 jours, a eu une dramatique pulsion de violence, selon Me Vigier. Et d’expliquer que si, après les faits, elle est restée auprès de celui qui l’avait jeté de la fenêtre, « c’est parce que c’est tout ce qu’elle avait, tout ce qui lui restait ».
« Ludovic Dorin n’est pas le monstre qu’on voudrait nous faire croire », réplique Me Robert, qui souligne que rien dans le dossier ne vient prouver la violence supposée de son client, que rien ne vient contredire la possibilité d’un suicide que certains écrits de Lætitia semblent confirmer. « Le suicide-réflexe, cela existe », détaille à son tour Me Noël pour expliquer que l’accusé n’a pas eu le temps d’empêcher la chute. Le verdict était attendu en fin de soirée hier.

publié le 13/09/2009 à 13h26

Un crime commis en décembre 2006.

Un crime commis en décembre 2006.

La cour d’assises ouvrira lundi le procès de Mohamed Saïd Hannach, un ressortissant marocain âgé de 35 ans. L’homme est accusé de l’assassinat de Mustapha A., 38 ans, d’un coup de couteau planté dans la nuque.

Rédaction en ligne

Le crime a été commis dans la soirée du 28 décembre 2006, sur un parking à Hal. C’est le lendemain, peu avant 9h30, qu’une patrouille de police a découvert le corps de la victime, à bord de son véhicule Mercedes stationné sur ce parking.

Le visage et la tête de Mustapha A., né le 22 mars 1968, a été identifié grâce aux documents découverts sur lui. Un grand nombre d’éclaboussures de sang étaient visibles dans l’habitacle du véhicule. L’autopsie va révéler que le trentenaire a succombé à un coup de couteau porté dans sa nuque. La lame de l’arme s’est cassée et est restée fichée dans la plaie.

Une rupture de la moelle épinière a été constatée entre deux vertèbres. Mustapha A. avait été également blessé à un œil et à une oreille. Une heure après la découverte du corps, les enquêteurs étaient en contact avec la compagne du disparu, Isabelle A., qui avait déjà appelé la police. Mustapha avait quitté leur domicile vers 22h et n’était pas rentré alors qu’il devait se rendre à son travail.

Selon Isabelle, Saïda R., l’ex-épouse du disparu l’avait menacé de “ trouver des Polonais ” pour lui régler son compte. Le 29 décembre, à 15h37, une première perquisition était ordonnée au domicile de l’intéressée. Elle semblait avoir quitté son appartement à la sauvette. Les policiers réussirent à prendre contact avec la sœur de Saïda R. et celle-ci s’est présentée, le 30 décembre. Elle disait ignorer la raison de sa convocation. Plus tard, le 2 janvier 2007, elle orientera les enquêteurs vers son nouveau compagnon, l’accusé Mohamed Saïd Hannach. Grâce aux éclaboussures de sang découvertes dans la Mercedes, les profils génétiques de Saïda et de l’accusé ont été mis en évidence.

Saïda a été inculpée de meurtre par la juge d’instruction Colette Calewaert, le 19 février 2007, mais elle a été libérée le 27 août 2007 et a obtenu le non-lieu, le 22 octobre 2008. Car, le 23 mars 2007, Mohamed Hannach s’est incriminé lui-même, innocentant systématiquement Saïda R. Le procès devrait durer une semaine.

b.

Un Toulousain condamné hier à un an de prison

Le client est roi ! À croire que ce proverbe est érigé en leitmotiv par l’individu présenté hier après-midi à l’audience de comparution immédiate du tribunal correctionnel.

B. M., 41 ans, s’est rendu mardi dernier au centre commercial Toulouse Gramont. Il entre dans la galerie marchande avec son vélo, allume une cigarette, ce qui n’est pas du goût du service de sécurité.

Devenu indésirable, c’est dans la parfumerie Douglas qu’il continue ses dérives. Après avoir volé un flacon de parfum, il menace avec un couteau de 33 cm le personnel de sécurité. Il s’insurge : « Vous n’avez pas à me donner d’ordre ! » Consommateur régulier de stupéfiants et de médicaments, ces produits toxiques altèrent gravementsa perception de la réalité.

La situation devenue inextricable, le personnel du magasin n’a pas tardé à appeler la police afin de mettre un terme aux excès du prévenu.

Ses méfaits ne se sont pas limités à la parfumerie, la police a en effet retrouvé deux chemises et un pantalon de sport de marque, qu’il avait dérobés un peu plus tôt aux magasins Mephisto et Go Sport.

Hier, à l’audience, lorsque le président Mélia lui donne la parole, ce ne sont que vociférations et délires ! Les réponses s’éternisent sans qu’elles n’aient de sens. Il affirme : « On m’a brisé ma bouteille de parfum. Si je veux, je me rembourse, j’en prends 10 ou 15 ! »

Le ton monte. Les rappels à l’ordre du président ne changent rien. Après avoir été mis à la porte du centre commercial, c’est à l’audience que le prévenu crée le désordre, jusqu’au point de non-retour. Il est finalement expulsé de son box et ramené aux geôles dans un état chancelant, sur ordre du président du tribunal.

Le calme revenu, le procureur requiert son encontre 18 mois de prison dont un an ferme. Privé de son client, Me Raynaud De Lage précise : « Beldjillali est plus malade que mauvais ».

L’excitation et les excès du prévenu n’ont pas joué pour sa défense. Après délibéré le tribunal l’a condamné à un an de prison ferme.

SOURCE

- Préméditation retenue en Assises, Geoffroy Perrin écope de 25 ans pour le meurtre de sa grande tante. -

Préméditation retenue en Assises, Geoffroy Perrin écope de 25 ans pour le meurtre de sa grande tante.

© France 3

la préméditation retenu en appel, la peine du meurtrier aggravée de 5 ans

25 ans de réclusion criminelle,  soit 5 ans de plus que lors du procès en première instance : c’est la peine dont a écopé hier soir, Geoffroy Perrin. Le verdict est tombé hier soir peu après 19 heures. Les juges ont retenu la préméditation, entraînant ispo-facto une aggravation de peine.

Le jeune homme d’une vingtaine d’année était jugé en appel devant les Assises de Saône-et-Loire pour le meurtre de sa grande tante à Ladoix-Serrigny, en Côte d’Or en avril 2006. Sa motivation aurait été l’argent de la vieille dame qu’il convoitait pour pouvoir s’acheter une voiture cabriolet de luxe.

Johnny Chapuis, son présumé complice, comparaissait à nouveau à ses côtés. Il avait été relaxé aux Assises de Dijon, lors du premier procès. Il l’a été à nouveau hier. Les juges ont donc entériné la thése de la Défense selon laquelle, il aurait accompagné son ami  en voiture et l’aurait attendu mais aurait tout ignoré de  ses agissements.

le reportage peu avant le verdict (18/09)
avec S.Beuchet, avocate de Geoffrey Perrin et M-C Troncin, avocate de Johnny Chapuis
25 ans pour le petit-neveu (18/09)

Sombrun.Elle « éduquait » ses filles avant de les jeter en pâture à leur père.

Une épave qui cahote et titube vers la barre… Plus boiteuse que jamais, sur sa canne anglaise. Puis qui se répand jusqu’à l’ostentatoire dans le sanglot hoquetant : Nicole G…

Nicole G., 55 ans, qui doit maintenant s’expliquer devant la justice, devant ses filles, son fils. Mais ne trouve pas les mots pour répondre de cette « corruption de mineure » qu’on lui reproche… tandis que l’ombre des assises s’installe sur la correctionnelle. Puisque Pierre G., son mari présumé innocent, attend désormais à la prison de Pau le procès pour viols, inceste, agressions sexuelles. Tout ce qu’il est accusé d’avoir fait subir à Sandrine, l’aînée, dans leur ferme de Sombrun. à la cadette, Céline, aussi…

Faits que Me Tandonnet, partie civile et le procureur Puyo ne peuvent pourtant que rappeler, pour bien situer le débat. Les responsabilités. Le décor ? Une ferme misérable, trois pièces, pas de carreaux à la chambre des enfants, pas de salle de bains, juste l’électricité pour la télé mais la bougie pour les devoirs. Les acteurs ? Trois gosses terrorisés par un père pervers et violent qui les bat pour tout et n’importe quoi, qui les fait marner comme des bêtes sur l’exploitation. Et puis la mère, enfin… qui a « toujours peur de prendre une tournée », « totalement sous l’emprise du père et qui va faciliter le passage à l’acte de ce père sur ses filles » explique Me Tandonnet.

Jetées en pâture

Ce père qui s’installe dans son fauteuil pour reluquer ses enfants contraintes à se baigner nues devant lui, dans la cuisine. Mais qui veut plus. Et la mère qui explique alors aux filles de 10 et 6 ans, « comment on fait jouir un homme ». Qui se sert de films érotiques ou pornos comme « support pédagogique ». Et qui « savait très bien ce qui se passait lorsqu’elle envoyait sa fille en pâture à son mari, qu’elle entendait le lit grincer » souligne le procureur Puyo dans ce dossier « de la souffrance, de la douleur, des enfants niés, humiliés, salis, bafoués, trahis » ; fratrie qui en lieu et place de la protection et de l’affection dues n’a reçu que « souillure » avec « ces deux jeunes filles jetées en pâture par leur propre mère » insiste-t-il. Mère « qui a été au-delà de la demande du mari : dans l’excès de zèle avec cette éducation sexuelle dépravée donnée à ses enfants ».

Oui, « affaire très grave », cette corruption de mineure que la justice a donc voulu détacher du dossier d’assises, façon de confronter aussi la mère à sa responsabilité, sa complicité dans l’horreur. Mais le ministère public qui ne demande qu’un an avec sursis, conscient d’avoir aussi une forme de victime prisonnière de son mari, face à lui.

« La justice, pas la vengeance » plaide à présent la défense. Laquelle se risque alors sur un terrain délicat : préciser que la mère leur faisait voir des films érotiques et non pornographiques pour dire que « l’érotisme n’est pas obscène ». Et affirmer qu’elle « cherchait plutôt à banaliser la chose, non pas pour préparer à l’assaut du père mais pour en diminuer le traumatisme ». « Pas de perversité chez elle » assure Me Bréan qui « conteste l’infraction juridique » et veut de la pitié pour sa cliente « morte de l’intérieur », « invalide à 80 % ». Sa cliente… qui, à l’ultime invitation de la présidente à s’expliquer devant Céline et Sandrine toute de dignité, renifle et jette… « je vais demander pardon à mes filles pour qu’elles me laissent tranquille » avant de conclure « je suis handicapée à 80 %, j’ai besoin de mon mari à la maison ». Nicole G… qui maintenant ne boite plus, salle des pas perdus, en se pressant vers son avocat pour s’inquiéter du qu’en dira-t-on… et qui prend 18 mois avec sursis, au-delà des réquisitions.

INFO JUDICIAIRE SELECTIONNEE POUR VOUS PAR INTIME CONVICTION

« On peut dire que c’est un différend qui a mal tourné. »

Hier, face au tribunal correctionnel de Lyon, Jorge G., 26 ans, fait un peu froid dans le dos. Il constate les faits vaguement désolé, sans grande émotion, d’une voix monocorde au débit ultra-rapide, comme un médecin qui dicterait un diagnostic de lui-même.

Son détachement clinique s’accentue avec son visage pâle qui sort d’un sweat vert pomme, tombant sur un pantalon de survêtement jaune citron. « C’était juste une façon de faire peur » ajoute-t-il, le ton neutre, pour évoquer des violences infligées à sa jeune compagne, jeudi dansleur logement du 7e arrondissement de Lyon.

Et pas qu’une paire de claques dans un moment d’égarement : un coup de couteau, planté dans l’épaule. La scène serait le point d’orgue de trois ans de vie de couple où « les tensions s’étaient instaurées ». Il a été condamné à dix-huit mois de prison avec sursis et mise à l’épreuve avec obligation de soins et interdiction de rencontrer la victime.

Au cours de la même audience, une affaire similaire se présente. Encore un coup de couteau entre conjoints, dans l’omoplate cette fois. Et c’est la femme qui a frappé. Comme quoi, les violences conjugales ne sont pas une exclusivité masculine.

« Je me suis pas bien rendu compte, quand l’ambulance est arrivée on m’a dit que j’avais reçu un coup de couteau » dit à la barre un homme courbé, dont la voix abîmée et le regard perdu résument la situation.

Six ans de ménage à trois : le couple et l’alcool. Les violences ? « Pas vraiment, c’est surtout quand on boit » disent-ils en chœur, fouillant leur mémoire en plein prétoire. « C’est bien le problème » note le président du tribunal.

L’homme se demande ce qu’il a bien pu dire pour énerver sa compagne. La femme promet qu’elle va se faire soigner.

Eve N., 37 ans, a été condamnée à dix mois de prison avec sursis et mise à l’épreuve assortie d’une obligation de soins.

A la sortie du palais de justice, les deux couples se sont croisés, comme s’ils sortaient d’un mauvais rêve, sans savoir leur point commun.

INFO JUDICIAIRE SELECTIONNEE POUR VOUS PAR INTIME CONVICTION

Encore une affaire d’escroquerie au visa ! Les arnaqueurs ont beau faire des victimes, les candidats au voyage ne se lassent pas de se laisser berner. C’est sur la coquette somme de 4,5 millions Fcfa que porte la dernière escroquerie en date dans laquelle l’auteur se la coulant douce au Maroc, c’est le «facilitateur» ? autrement dit l’entremetteur qui a payé les pots cassés. Samba Diouf, puisque c’est de lui qu’il s’agit, avait, en effet, mis en relation un cultivateur de Kaolack, M. Sall voulant envoyer son fils en Europe avec un certain Kane qui se faisait fort de lui obtenir un «vrai visa Schengen». L’opération est conclue pour 4, 5 millions CFA remis à Kane après un bon déjeuner. Comme d’habitude, le temps passant, et le «pigeon» ne voyant rien venir, il finit par se lasser et porter plainte. Mais Kane a disparu.du côté du Maroc, de sorte qu’il ne lui reste plus qu’à se rabattre sur Samba Diouf, le facilitateur. A la barre du tribunal, celui-ci jurera ses grands dieux n’avoir rien vu de l’argent remis à Kane mais les magistrats le tiendront pour complice des faits et le condamneront à quatre mois ferme et à 4,5 millions d’amende.

Décès de Sine à Paris

Babacar Sine, ancien Directeur du Centre d’Etudes des sciences et Techniques de l’Information (Cesti) et théoricien de «Compromis historique» sous le règne du président Léopold Sédar Senghor, par ailleurs fondateur de l’Institut africain pour la Démocratie (Iad) s’est éteint à Paris, lundi 14 septembre, à la suite d’une longue maladie. Il était âgé de 70 ans. Avec son décès, le Sénégal perd un grand intellectuel et la presse un de ses maîtres.

Le MCA signé

Le MCA a été signé vers 18h, heure de Dakar, à Washington et en présence des membres du Sénat américain, du ministre d’Etat, ministre des Affaire étrangères, Cheikh Tidiane Gadio et d’Ibrahima Dia, Directeur du MCA Sénégal. Toutefois, il est bon de préciser que Me Wade a transporté 14 personnes dans son avion et non une centaine. Par ailleurs, de nombreux imams et délégués de quartier ont envahi le Palais de la République, hier, afin d’y recevoir leur «suukaru koor».

«Soleil»

C’est ce matin à 11 H que doit intervenir la passation de service entre Mamadou Seye et Cheikh Thiam, le nouveau DG du « Soleil » qui, il convient de le rappeler, est un « produit maison » puisqu’il a dirigé de 1992 à 2001 la page économique de l’astre national. Seye, lui était directeur depuis 2005. Avec cette arrivée, les employés du « Soleil » espèrent bien tourner la page des moments difficiles et heurtés vécus depuis quelques temps.

Nations Unies

Après la CEDEAO qui a offert une aide de 75 millions de CFA transmise par la charmante ex présentatrice télé devnue commissaire au genre Adrienne Diop c’est aux Nations Unies de voler au secours des victimes d’inondations avec du matériel d’urgence pour une valeur de 125 millions CFA. Puissent d’autres institutions suivre ces beaux exemples

Fnpj

4 antennes du Fonds National de Promotion de la Jeunesse bientôt ouvertes dans les regions.. C’est la promesse faite par le ministre Lamine Keita, lors de la tournée des vacances citoyennes. Tambacounda est certes ciblée mais les jeunes de toutes les régions sont pressés de voir cette promesse réalisée tant ils ont besoin d’appui pour leurs projets

Bignona

Jamais de mémoire de Bignonais on n’avait vu cela ! 218mm de pluie qui ont fait s’effondrer des pans de mur entier quand ce n’était pas des maisons .Les quartiers les plus touchés ont été ceux de Bandiokhoto et Transgambie

Marchands ambulants

La nouvelle a fait l’effet d’une bombe :es presque 9000 marchands ambulants recensés de Dakar pourraient bénéficier chacun d’une cantine. C’est ce que le Ministre du commerce qui en a fait la déclaration hier. Coût de l’opération : 3 milliards CFA. Mais le désencombrement des rues de Dakar, entre autres avantages, vaut bien cela

Raes

Le Réseau Afrique de l’ouest pour la santé (Raes) et ses partenaires tient un point de presse jeudi à 12 heures 30 à Liberté 6 Extension (Lot 17). Cette rencontre avec la presse s’inscrit dans le cadre du projet «Amélioration de la réponse au VIH/Sida par le dépistage volontaire, la promotion des droits de l’homme et la communication». A travers ce projet, les jeunes âgés de 15 ans à 25 ans sont appelés à concevoir des messages de sensibilisation sur le VIH/Sida, les droits de l’homme, la stigmatisation et la discrimination. Au cours de la conférence de presse, les meilleures productions en vidéo, audio et écrites seront récompensées et diffusées.

Rama Yade, la préférée

La Secrétaire d’Etat aux Sports recueille 58% de jugements favorables, selon l’institut Ipsos. Bertrand Delanoë est premier chez les seuls sympathisants PS. C’est qui ressort d’un sondage relayé par le site nouvelobs.Com. Parmi l’ensemble des personnes interrogées pour le sondage Ipsos-Le Point à paraître jeudi 17 septembre, la secrétaire d’Etat aux Sports, Rama Yade, recueille le plus de jugements favorables (58%, -1 point). Elle devance le maire PS de Paris, Bertrand Delanoë (55%, -3), et le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner (54%, -4).Deux ex-Premiers ministres UMP enregistrent les plus fortes chutes de popularité: – 7 pour Alain Juppé, 16ème du classement à 38%, Dominique de Villepin (23ème à 30% -8). Le ministre de l’Intérieur, Brice Hortefeux, subit quant à lui les conséquences de la polémique autour de ses propos controversés tenus à un jeune militant UMP d’origine arabe (25ème à 27%, -7). Comme les commentaires sont libres à Rewmi, nous disons que «Gosse bi Sénégal niak nako» (Une de perdue pour le Sénégal)

Lanceur de chaussures

Nous vous annoncions dans notre dernière livraison la libération imminente du journaliste irakien qui avait jeté ses deux chaussures à la tête du Président américain Georges Bush et qui avait écopé d’une peine de 3 ans de prison. Eh bien c’est fait, Mountazar Al Zeidi est sorti hier après 9 mois de détention et il est actuellement le journaliste le plus célébre et le plus choyé d’Irak. Des princes arabes lui ont offert maison, voiture et chevaux, (sans oublier les inévitables et innombrables demandes en mariage) mais tout cela le laisse de marbre puisqu’il compte tout offrir à des œuvres humanitaires. Son problème à lui c’est de porter plainte contre le Premier Ministre d’Irak qui, selon ses dires, l’a fait torturé en prison. Un sacré rebelle !

Taliss

Pour ceux qui l’ignorent, le « Taliss » c’est le TGV qui relie Paris à Bruxelles. Eh bien, pour la première fois depuis sa mise en service qui remonte à une décennie, le Taliss a enregistré un…accouchement effectué dans les règles de l’Art puisque ’un docteur et deux infirmières étaient, par hasard, du voyage. L’heureux bébé, lui, ne sera pas venu pour rien car il bénéficie d’un «pass» (transport gratuit à vie) sur le Taliss.

Sadisme

Le 10 août dernier, deux jeunes s’en étaient pris à un chien abandonné en l’aspergeant d’essence et en l’incendiant. L’une des deux personnes impliquées a été condamnée à six mois de prison ferme. L’histoire avait suscité une vive émotion dans toute la France et même au delà des frontières. Pas moins de 11.000 signatures étant même recueillis pour une pétition. En quelques jours le petit chien, baptisé Mambo, devient un symbole de la maltraitance animale. Des milliers de Français réagirent, parmi lesquels Alain Delon, Zinédine Zidane ou encore Michel Drucker.

Sadisme (Bis)

Un mois après, l’un des deux accusés, une jeune femme de 22 ans soupçonnée d’avoir participé à cet acte a été condamnée à six mois de prison ferme par le tribunal correctionnel de Perpignan. Une décision conforme aux réquisitions du procureur qui avait réclamé un an de prison dont six mois avec sursis à l’encontre de l’intéressée, poursuivie pour actes de cruauté et de barbarie envers les animaux. L’autre personne impliquée, soupçonnée d’avoir allumé la flamme alors que la jeune femme condamnée tenait le chien, comparaîtra plus tard devant un juge pour enfants.

Sadisme (Ter)

Brûlé sur plus de 40% du corps, Mambo -présent au tribunal- est aujourd’hui quasiment sorti d’affaire, malgré l’importance de ses plaies. Toujours soigné en clinique vétérinaire, le petit chien rejoindra bientôt le domicile de sa nouvelle maîtresse, Dany Goizé, une bénévole de la SPA et restauratrice à Espira-de-l’Agly qui l’avait trouvé agonisant dans les rues du village le lendemain de son agression. Si Mambo est encore couvert de bandages, Dany Goizé a affirmé dans les pages de l’Indépendant qu’il «boit, s’alimente et remue la queue quand on s’approche de lui» à présent.

Mauritanie

Il y a de cela une année, jour par jour, un groupe de cinquante combattants d’AQMI dirigé par l’algérien «Abdel Hamid Abou Zeid», tendait de nuit, une embuscade à une patrouille de l’Armée nationale mauritanienne venue à la rencontre de la colonne, signalée quelques jours auparavant. Onze des militaires et leur guide civil ont été tués cette triste soirée du 15 septembre, dans des circonstances inimaginables.

Mauritanie (bis)

Une année s’est passée depuis l’attaque de Tourine, une zone située à 80 Kms de Zouerate, capitale de la Wilaya du Tiris Zemmour. L’agression avait été revendiquée par Al Qaida au Maghreb Islamique (AQMI) qui projetait à l’époque, d’attaquer les installations minières de M’Haoudatt. C’est l’occasion ici, de rendre hommage à leur courage et de se solidariser avec leurs familles.

INFO JUDICIAIRE SELECTIONNEE POUR VOUS PAR INTIME CONVICTION